Non, c'est juste la symphonie du vent dans les branches... [PV Passion]

Non, c'est juste la symphonie du vent dans les branches des piliers du Clan des Étoiles...

[| PV to my sister Flamme Eternelle avec Petite Passion |]

Petit Phénix courait, le vent battant son pelage. Il était si petit et le mistral soufflait si fort qu'il vacillait dès qu'il s'arrêtait. Il était épuisé, cela faisait des demi-heures entières qu'il maintenait ce rythme et il n'en pouvait plus. Le chaton avait eu la peur de sa vie quand, dans la Forêt de Feu, un grand blaireau s'était dressé devant lui. Une seconde plutôt, il était tranquille, rêvant à son avenir, et dans la minute qui suivait, un monstre se tenait face à Phénix. L'animal était énorme, deux fois plus grand que sa maman Rivière Enflammée alias Flammy, avec des rayures et des yeux noirs comme la nuit... Et en plus il empestait ! Il ressemblait à la mort et Petit Phénix, ce chaton si courageux habituellement, avait failli s'évanouir de frayeur quand il avait dévoilé ses crocs. Ils devait avoir expulsé le dernier record des J.O., au moins !
Résultat, le pauvre petit mâle qui n'avait rien demandé était, encore une fois, en territoire inconnu, écroulé de fatigue et sans défense. Il fallait bien se rendre à l'évidence, il était désemparé, complètement. Toutes les autres fois, il avait eu de la chance, mais en serait-ce de même ? La, c'en fut trop. Sa mère était extrêmement concentré sur le Clan des Ténèbres, la tension régnait dans le Camp et Petit Phénix avait peur. Il n'y avait qu'un seul moyen d'évacuer cette tension, mais le chaton était beaucoup trop fier pour l'utiliser en présence de quelqu'un. Dommage, si il avait su...
Alors il éclata en sanglot. Comme il aurait aimé a cet instant que sa môman Rivière Enflammée soit la ! Elle, elle aurait su comment le consoler, le réconforter. Mais non, il était perdu et cette fois ci personne ne le trouverait. Les yeux noyés de larmes, il sentit à peine l'odeur de petite femelle du Clan de l'Aube qui pourtant, n'était pas masquée. Il murmura d'une voix étranglée :
"Salut !!!"

Invité

[J'arrive j'arrive =3 Tu peux dire Petite Passion, je t'assure que ça marche aussi xD]

Petite Passion, les membres tremblant de peur, s'avança, petit à petit, s'enfonçant dans ces terres totalement inconnues. Elle tremblait de frayeur. Elle voulait dépasser les règles, rpouver que sa bravoure n'avait aucune égale et qu'elle était apte à devenir apprentie malgré son regrettable accident. Tout le monde s'en foutait de son avenir. Il fallait attendre les lunes réglementaires pour passer au rang minable, pourtant, de modeste apprenti. Elle leur avait hurlé son désir de devenir apprentie, refusé catégoriquement. Elle avait craché au sol et avait à nouveau hurlé, mais avait hurlé un autre slogan. Elle avait hurlé qu'elle leur prouverait sa bravoure et son adressse. Elle ne leur avait pas dit grâce à quoi elle le leur prouverait, mais elle était certaine de trouver la solution en chemin. Elle l'avait trouvé. Elle ne pouvait plus reculer, sinon elle aurait l'air d'une lâche prétentieuse.

Elle s'avança donc d'un pas vif mais peu assuré vers le milieu des terres ennemies. Elle ne savait pas que les intrusions étaient très peu tolérées en ce moment. Elle était en train de faire une grosse gaffe. Si il n'était pas apparu dans son champ de vision, elle était foutue à coup sûr en se jetant magistralement dans la gueule du loup. Elle courait pour se prendre le vent dans la figure. Cette sensation était agréable, sa course folle lui sembla durer une éternité, une éternité joyeuse.

Elle débarqua, et entendit des bruits supects. Sur ses gardes, elle avança, ses doux yeux reflétant sa peur, mais elle continua courageusement d'avancer. Elle entendit des bruits ressemblant à des pleurs. Alors elle n'hésita pas une seconde. Ne pas accourir aurait été contre sa nature. Elle se précipita donc et atterit devant un chaton en sanglots épouvantables. Le petiot leva le nez et murmura d'une voix étranglée un petit "salut". Elle resta immobile, consciente qu'elle n'était pas de son Clan et qu'il pouvait librement la dénoncer à son arrivée dans son camp. Mais peu l'importait, il fallait pour le moment le consoler.

Elle sourit et s'approcha à petits pas de lui. Elle avait les yeux encore emplis d'une peur ténue dans ses yeux expressifs. Elle s'avança encore et parvint à ses côtés sans encombres.

"Bonjour, je suis Petite Passion. Et toi? Et ... Et pourquoi tu pleures?"

Elle espéra ne pas le mettre en rogne en lui demandant d'une façon un peu timide la cause de son malheur.

"Bonjour, je suis Petite Passion. Et toi? Et ... Et pourquoi tu pleures?"

Une petite chatte, du Clan de l'Aube si son souvenir de l'odeur était exact, venait d'apparaître dans son champ de vision, et la peur se lisait dans ses yeux. Elle était aussi perdue ? En tout cas, elle avait l'air. Phénix voulut d'abord rester muré dans son silence, mais, la dénommée Petite Passion avait l'air si gentille qu'il ne résista pas longtemps. Il papillota des yeux, se passa la patte sur le visage pour être un peu plus présentable, puis réalisa sa dernière phrase. A l'intérieur de son esprit, sa réaction fut pour le moins étrange pour qui connaît Petit Phénix le chaton sans peur, rebelle et aventureux ~~et sans reproche //PAN//~~. Alors qu'il aurait craché des mots venimeux à un autre chat pour l'avoir ainsi questionné sans aucune pudeur, il n'en eut aucunement l'envie. Au contraire même, il donna son nom et expliqua d'un voix plus légère maintenant qu'il s'était libéré :

"Moi, c'est Petit Phénix, du Clan de la Pluie. Eh bien..."

Il hésita ce qui lui parut être une éternité, cherchant ses mots. Puis les trouvant.

"Je... je pleure parce que... Tu as entendu parler de la Tr... du Clan du Sang ? Ma mère est la Lieutenante de mon Clan, et comme elle ne pense qu'à le servir, elle si tendue en ce moment... Comme le reste du Clan. Même ma sœur, Petite Flamme, ne prête plus attention à moi en ce moment, et du coup je me retrouve seul... Je suis trop fière pour pleurer dans les bras de ma maman, enfin je le croyais jusqu'à aujourd'hui... Avant j'arrivais à me retenir, et puis il y a eu ce blaireau, dans la Forêt de Feu, alors que je réfléchissais tranquillement... Il était effrayant, trois fois grand comme toi, avec des rayures et des yeux noirs comme la nuit, on aurait dit la nuit la plus profonde, comme la Mort... Alors je suis parti en courant pendant des heures et à la fin j'étais si fatigué que je me suis arrêté la, sur le territoire de la Lune, à l'endroit ou poussent les "piliers du Clan des Étoiles"... Et je me suis mis à pleurer, je n'en pouvait vraiment plus. Le vent s'était levé et une fois j'ai failli tomber... C'a été le bouquet. Je crois que j'ai eu la peur de ma vie..."

Mais qu'est-ce qui lui prenait de parler aussi librement à une inconnue dont il ne connaissait que le nom ? Pourtant, dès le début, il avait su qu'elle ne lui ferait pas de mal, alors il lança d'un ton où la joie d'avoir raconté ce qui lui pesait perçait son expression confiante :

"Et toi, pourquoi t'es la ? Et..."

La chatte était plus grande que lui, mais un détail le frappa : une longue cicatrice barrait son flanc et sa patte était tordue.

"Tu t'es blessée ? C'est pour ça que tu n'est pas apprentie ?" ajouta-t-il en voyant que la chatte devait bien avoir 6 lunes.

Petit Phénix ne voulait pas l'offenser, mais ne savait pas si il allait l'offenser s'il montrait la pitié qu'il n'éprouvait pas. Au contraire, il était admiratif qu'elle ai su traverser pareille épreuve, et cette admiration se lisait dans son regard. Il décida qu'il avait assez parlé, et laissa Petite Passion lui répondre.

Invité

La petite chatte l'observa, ravie qu'il ne se mette pas en rogne. Il se présenta et lui adressa la parole sans l'once d'une lueur de colère, si infime soit-elle. Elle cacha tant bien que mal son étonnement.

"Moi, c'est Petit Phénix, du Clan de la Pluie. Eh bien..."

Il hésita, peut-être ne voulait-il pas lui raconter? Soit, il était libre de ses choix, et elle ne lui en voudrait certainement pas. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque le chaton lui étala sa vie de long en large. Il lui raconta la moitié de sa vie tandis que Petite Passion cachait son étonnement pour mieux l'écouter. Comme c'était étrange, tout de même. Ils ne se connaissaient pas, elle lui avait lancé à peine quelques mots et lui, il lui étalait sa vie et lui exprimait librement ses sentiments. Elle en fut presque flattée.

"Je... je pleure parce que... Tu as entendu parler de la Tr... du Clan du Sang ? Ma mère est la Lieutenante de mon Clan, et comme elle ne pense qu'à le servir, elle si tendue en ce moment... Comme le reste du Clan. Même ma sœur, Petite Flamme, ne prête plus attention à moi en ce moment, et du coup je me retrouve seul... Je suis trop fière pour pleurer dans les bras de ma maman, enfin je le croyais jusqu'à aujourd'hui... Avant j'arrivais à me retenir, et puis il y a eu ce blaireau, dans la Forêt de Feu, alors que je réfléchissais tranquillement... Il était effrayant, trois fois grand comme toi, avec des rayures et des yeux noirs comme la nuit, on aurait dit la nuit la plus profonde, comme la Mort... Alors je suis parti en courant pendant des heures et à la fin j'étais si fatigué que je me suis arrêté la, sur le territoire de la Lune, à l'endroit ou poussent les "piliers du Clan des Étoiles"... Et je me suis mis à pleurer, je n'en pouvait vraiment plus. Le vent s'était levé et une fois j'ai failli tomber... C'a été le bouquet. Je crois que j'ai eu la peur de ma vie..."

Le Clan du Sang? Non, non, ça ne lui disait rien du tout. Peut-être existait-il, mais personne n'en avait encore parlé à la chatonne. Peut-être voulaient-ils la préserver de ces menaces pesantes? Elle n'en avait pas conscience. Ces inquiétudes qui se reflétaient dans leurs yeux ne faisaient en elle que réveiller son besoin de consoler. Mais de là à se sentir menacée, certainement pas...

"Et toi, pourquoi t'es la ? Et..."

Elle faillit lui répondre lorsqu'il reluqua son flanc à jamais gravé de sa cicatrice. Il observa aussi avec grand étonnement sa patte quelque peu tordue qu'elle avait sans problèmes réussit à maîtriser. Elle n'en avait maintenant plus conscience, mais ce regard la blessa au plus profond d'elle-même. Ces blessures la maintenaient à une certaine distances des chatons sans problèmes apparents. Elle était ... différente? C'était ainsi que les autres la voyaient? Elle avait souffert, elle ne souffrait pas de graves troubles des sens. Elle n'était pas aveugle, elle n'était pas sourde, elle n'était pas muette, elle avait un corps à peu près normal ormis sa cicatrice et sa patte tordue. Elle était "normale".

"Tu t'es blessée ? C'est pour ça que tu n'est pas apprentie ?"

Elle grimaça. Cette question lui faisait raviver de douloureux souvenirs. De plus, elle était très jeune, les blessures cicatrisèrent vite mais elle eut plus mal car ce n'était qu'une enfant. Elle ne savait pas encore ce qu'était une douleur si intense. Elle aurait tant voulu la découvrir plus tard, cette découverte ne l'éveillait pas. Elle lui avait pourrit une partie de son enfance. Elle en avait marre qu'on le lui rappelle sans cesses. Ce n'était plus qu'un mauvais souvenir, jusqu'à ce que quelqu'un lui rappelle qu'il était toujours bien présent dans son esprit. Maudits soient-ils, tous ces chats, à la regarder comme une bête curieuse! Elle cracha au visage du gosse et lui tourna le dos, les yeux violents.

"Ouais, c'est ça! Maintenant vous allez arrêter de tous me regarder comme ça?! Je suis normale, je suis normale, j'ai quatre pattes, quatre jambes, deux yeux, deux oreilles, un museau, j'ai un corps normal, j'ai les sens normaux! Alors arrêtez,arrêtez!"

Et ses yeux violents se posèrent brutalement sur le gosse. Sur cet instant, aucune pitié ne lui fut attribuée. Elle avait été si méchante... Elle n'avait jamais parlé ainsi. Sa voix, ses yeux, tout reflétait la douceur chez elle. Et pourtant ...

"Désolée .... Mais mais mais .... Mais j'en ais marre de me justifier"

Et elle se tourna encore, la mine boudeuse, et dirigea son regard vers le sol. Pourquoi c'était elle la méchante? Alors que c'était tous les autres qui l'ennuyaient? C'était injuste.

"Ouais, c'est ça! Maintenant vous allez arrêter de tous me regarder comme ça?! Je suis normale, je suis normale, j'ai quatre pattes, quatre jambes, deux yeux, deux oreilles, un museau, j'ai un corps normal, j'ai les sens normaux! Alors arrêtez,arrêtez!"

"Désolée .... Mais mais mais .... Mais j'en ais marre de me justifier"

"Je... Je comprends."

Le gosse se tourna vers elle, la forcant à relever le menton avec force mais douceur, et plongea ses yeux bleus nuit dans les yeux clairs de celle qui avait éveillé un drôle de sentiment en lui à son arrivée. Ce qu'il allait dire était dur, mais nécéssaire et véridique. Il déclara d'un voix à la fois tendrement douce et brutale :

"Petite Passion, il faut que tu sache une chose. Je ne vais pas te mentir et te dire que j'ai de la pitié ou de la compassion pour toi, parce que ce ne serait pas vrai et la vérité, tu la mérites, parce qu'un autre se serait moqué de moi, simplement car je pleurais. Mais toi, tu m'as simplement demandé pourquoi, tu n'as pas été ironique. Et moi, je ne ressent pas la moindre compassion à ton égard. Juste... de l'admiration. Je sais que c'est dur, je sais et je vais te dire pourquoi. Il y a quelques jours, ma soeur, comme toi je le suppose, à tenté d'attraper une proie. Et tu sais quoi ? Elle s'est blessée. Irrémédiablement. Il n'y aurais pas de deuxième chance pour elle, jamais elle ne seras une guerrière, d'après notre guérisseur, Griffe de Lune, elle ne seras jamais une guerrière. Mais toi, Petite Passion, si. Tu seras une valeureuse guerrière du Clan de l'Aube, et tu auras ta soeur, Nuage de Lambeaux, pour te soutenir... Oui, je sais que c'est ta soeur, c'est l'apprentie de la guérisseuse de l'Aube, Aile de Lumière, ne le caches pas. Alors voilà, je t'admire, parce que je sais ce que tu peux traverser."

(Tu mets pas ta new signa' ?)

Invité

[Oui, sorry ^^ Heu, j'ai pas mis l'avatar, je préfère celui-ci, il est animé, et puis, je trouve ... Que ça correspond à Passion xP ]

La petite fit s'agiter ses oreilles pelucheuses, l'air contrariée. Pourquoi s'était-elle énervée sur lui et pas sur les autres? Elle ne le savait pas. Peut-être était-ce parce qu'il pleurait? Qu'elle le pensait faible? Non, Petite Passion ne pensait pas ainsi. Petite Passion, préférait avoir ... de la compassion. Peut-êtrz alors parce qu'ils avaient le même âge? Non, beaucoup d'autres l'avaient ainsi regardé, même des plus jeunes. Ce devait tout simplement être parce maintenant elle avait pété un câbler. D'un coup. Vlan. Comme ça.

"Je... Je comprends."

Il balbutia. Elle ne le regarda pas. Elle culpabilisa. Elle s'étonna.
Elle sentit derrière son dos qu'il se levait. Elle sentit qu'il s'avançait vers elle. Etait-ce de la peur qu'elle ressentait?
Il se planta devant elle. Il lui releva la tête plutôt avec une force tranquille. Les yeux purs de Petite Passion croisèrent avec un grand frisson ceux de couleur bleu nuit de l'enfant. Pourquoi avait-elle peur? Etait-ce l'inconnu qui l'effrayait? ... Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. D'habitude, elle était maîtresse de la situation, consolant, compatissant, mais jamais elle n'avait eu l'impression que la situation lui échappait, qu'elle perdait le contrôle, qu'elle perdait pied. Elle ne comprenait pas. Pourquoi cette réaction de la part de cet enfant? Pourquoi cette franchise? La situation lui glissait des mains comme une anguille de ses pattes maladroites. Comme un serpent, il glisse puis mord.

"Petite Passion, il faut que tu sache une chose. Je ne vais pas te mentir et te dire que j'ai de la pitié ou de la compassion pour toi, parce que ce ne serait pas vrai et la vérité, tu la mérites, parce qu'un autre se serait moqué de moi, simplement car je pleurais. Mais toi, tu m'as simplement demandé pourquoi, tu n'as pas été ironique. Et moi, je ne ressent pas la moindre compassion à ton égard. Juste... de l'admiration. Je sais que c'est dur, je sais et je vais te dire pourquoi. Il y a quelques jours, ma soeur, comme toi je le suppose, à tenté d'attraper une proie. Et tu sais quoi ? Elle s'est blessée. Irrémédiablement. Il n'y aurais pas de deuxième chance pour elle, jamais elle ne seras une guerrière, d'après notre guérisseur, Griffe de Lune, elle ne seras jamais une guerrière. Mais toi, Petite Passion, si. Tu seras une valeureuse guerrière du Clan de l'Aube, et tu auras ta soeur, Nuage de Lambeaux, pour te soutenir... Oui, je sais que c'est ta soeur, c'est l'apprentie de la guérisseuse de l'Aube, Aile de Lumière, ne le caches pas. Alors voilà, je t'admire, parce que je sais ce que tu peux traverser."

Ses yeux étaient emplis de frayeur. Avec un geste assez violent, elle s'écarta. Elle mit une bonne distance entre eux. Pourquoi cette réaction? Elle continuait à perdre le contrôle. Elle commençait à déraper. Elle défaillait en silence.

"Pour ... Pourquoi tu me dis ça? Tu n'as pas besoin de me dire tout ça! Je ... Je suis désolée pour ta soeur, mais c'est pas une raison pour me prendre pour elle! Si t'as une affection débordante à éprouver, va chercher quelqu'un d'autre!"

La petite commençait à avoir des perles de transpiration sur son front. Etait-il fou? La prenait-il réellement pour sa soeur? Ou bien était-ce elle la folle? Elle fuyait quelque chose qu'elle désirait. Mais elle ne trouvait pas ce que c'était.
...
Elle avait parlé ... d'affection ...
Elle ressentait de l'affection pour lui, certes. Mais attendait-il plus d'elle? Attendait-elle plus de lui?
...
Tu perds le contrôle, tu dérapes, et moi je ris.

"Je comprends pas, je comprends rien ... Pourquoi tu me parles comme ça? Si t'as quelque chose à me dire, fait-le! Arrête de me faire crever de peur comme ça!"

Ses mots étaient violents. Sa parole était brutale.
...
Tu perds le contrôle, tu dérapes, et moi je ris.

"Pour ... Pourquoi tu me dis ça? Tu n'as pas besoin de me dire tout ça! Je ... Je suis désolée pour ta soeur, mais c'est pas une raison pour me prendre pour elle! Si t'as une affection débordante à éprouver, va chercher quelqu'un d'autre!"

Elle avait les yeux emplis de frayeur, et de la sueur perlait sur son front. Le gosse soupira. Il savait bien qu'il n'aurait pas du y aller comme ça, il savait parfaitement que sa réponse allait être aussi brutale que la sienne, mais ~~il devait respecter les 5 lignes minimum et il avait pas d'autre inspiration~~ il était nécessaire qu'elle le comprenne correctement. Il n'avait aucune affection débordante à éprouver... Si, il éprouvait de l'affection envers son étrange sœurette, envers sa maman Rivière Enflammée et aussi envers le solitaire qui l'avait sauvé, Feu Sauvage, maintenant conseiller de la Troupe. Et aussi, peut - être... Pour Petite Passion...

"Je comprends pas, je comprends rien ... Pourquoi tu me parles comme ça? Si t'as quelque chose à me dire, fait-le! Arrête de me faire crever de peur comme ça!"

Aïe, aïe aïe. Il le savait, pourtant, il le savait. Bon, la prochaine fois, il ne serait pas aussi brutal, promis. Mais justement, y aurait - il une prochaine fois ? Aurait - il droit à une seconde chance ? Il n'était pas sur, non, il n'était pas sur du tout. Il soupira une nouvelle fois. Il devait réparer son erreur, commencer à recoller lentement les morceaux tombés à terre...

"Moi non plus, je comprends pas. Pourquoi je te racontes toutes ces choses ? Je ne connais à peine que ton nom, et que sais - je de toi sinon que tu est la sœur de Nuage de Lambeaux et que tu appartiens au Clan de l'Aube ? Et pourtant, je te le dis quand même. Je sais même pas moi - même ! Je veut juste te faire comprendre que tu as de la chance de pouvoir faire ton enseignement de guerrière, un jour. C'est tout."

Petite Passion se rendit compte avec stupeur de sa brutalité anormale. La peur lui accrochait aux entrailles et elle ne réussissait pas exactement à contrôler son humeur ~~d'ailleurs Crépu n'arrive et n'arrivera jamais à prévoir les réactions de ses persos~~ et elle fut outrée de sa réaction. Elle se remit normalement sur ses quatre pattes, et essaya de maîtriser sa peur constante.

« Moi non plus, je comprends pas. Pourquoi je te racontes toutes ces choses ? Je ne connais à peine que ton nom, et que sais - je de toi sinon que tu est la sœur de Nuage de Lambeaux et que tu appartiens au Clan de l'Aube ? Et pourtant, je te le dis quand même. Je sais même pas moi - même ! Je veut juste te faire comprendre que tu as de la chance de pouvoir faire ton enseignement de guerrière, un jour. C'est tout. »

Nous sommes dans le même cas, Petit Phénix. Qui de l'un ou l'autre comprends le mieux ce qu'il s'est passé? Nous ne comprenons ni l'un ni l'autre, et tu le sais. C'est pour cela que tu essayes de me rassurer ou est-ce dû à ce sentiment qui nous torture? Nous sommes tous deux meurtris par ce cruel sentiment, impitoyable et mordant, tel un chien enragé entraîné pour tuer, tuer sans interruption. Qu'il est cruel, qu'il est mauvais ce sentiment, mais que pouvons-nous faire devant une chose aussi cruelle que d'essayer d'apaiser sa colère sans limites? Nous ne sommes que des enfants : nous ne pouvons pas l'abattre, et essayer de le fuir serait une folie, cette chose a des yeux partout; il nous tuerait. Amour, tu es bien cruel pour un sentiment que tout le monde qualifie comme magnifique et magique. Si seulement il y avait une échappatoire, si seulement la moindre faille se creusait, je ne manquerais pas de m'y précipiter, je ne manquerais pas de voir cette lumière, qui me donne un espoir de m'en sortir, moi qui t'ai toujours voulu, qui t'ai toujours cherché, voilà que je prie pour m'échapper de ton emprise, ta cruauté est infinie, ton emprise est telle les serres d'un aigle empoignant le corps délicat d'un chaton faible et sans défense. Tu n'as aucun honneur, Amour, je t'en prie, laisse-moi partir ...

Elle regarda brièvement Petit Phénix, pauvre enfant ne comprenant pas la réaction excessive de Petite Passion, qui devait paraître bien cruelle au petit. Elle baissa ses yeux vers le sol, seule réaction qui lui vint à l'esprit. Elle pourrait faire son entraînement de guerrière, c'est vrai. Elle pourrait devenir même chef, si elle le voulait vraiment. Elle en serait très heureuse, même. Oui, elle deviendrait une grande guerrière.

« Et toi, tu compte devenir guerrier ou guérisseur de ton Clan ? »

Elle se doutait que le petit félin comptait devenir un grand guerrier de son Clan, il avait la carrure pour. Elle l’observa de plus près. Elle n’avait pas remarqué que me chaton était somptueusement magnifique. Sa fourrure rousse crème volait autour de lui. Etait-il réel ? Elle s’approcha un peu plus près de lui et tendit un cou hésitant vers son museau. Elle se recula, le détailla encore, et leva un visage qui attendait une réponse.

Et tu regardes vers l'infini, car tu n'a que cela à faire. Qui pour apaiser ta douleur ? Personne. Qui pour connaitre tes sentiments ? Elle. Qui pour les partager ? ... Elle ? Qui pour les écouter ? Elle. Et tout repart de zéro. Elle s'éloigne comme un mauvais cauchemar qu'on recule. Abandonner tes rêves, et la garder. Garder tes rêves, et l'abandonner. Que choisir ? Tu veut être loyal à ton cœur, tu veut être loyal à ton Clan. Quoi que soit le choix, l'un des deux en sera meurtri à jamais. Et toi, tu contemple l'horizon qui n'a rien à te donner de plus que cette chanson...
Elle s'avance vers toi, tends le museau pour te renifler, et tu la laisse faire. Tu la regardes... Et tu souffre au plus profond de toi. Elle, en te regardant, à ouvert une blessure dans ton cœur, une blessure à jamais ouverte qui ne cicatrisera pas. L'Amour fait passer le Temps et le Temps fait passer l'Amour. Aimer en secret, c'est souffrir en silence. Et ainsi, tout recommence. Ta Vie, jusqu'alors tranquille, paisible, comme le reflet de quelqu'un dans l'eau, vient de se briser en mille petits éclats miroitants. Tes vérités auxquelles tu croyais jusqu'alors ce sont effondrées. Pour un monde nouveau, pour une ère nouvelle, pour une vie nouvelle. Amour et cruauté, pourquoi faut-il que les deux riment à l'unisson dans vos cœurs ?
Elle s'approche de lui et tendit le museau pour renifler Phénix. Celui-ci ne bougea pas et posa sur elle un regard rêveur. Il en profita pour détailler son physique. Et la... Il eut l'impression que son cœur faisait une embardée tant il la trouvait belle. Elle avait de grand eux purs, limpides. Bleu océan. Son pelage gris bleu volait autour d'elle comme une robe qui l'habillait parfaitement. Sa démarche était si aérienne qu'on aurait pu dire qu'elle flottait au-dessus du sol. Elle était presque... irréelle. Et pourtant, elle était la, devant lui, aussi jolie qu'il ne pouvait se l'imaginer. Et elle lui parlait...

« Et toi, tu compte devenir guerrier ou guérisseur de ton Clan ? »

Il lui fit un grand sourire chaleureux... et un peu tendre, me sembla-t-il. Elle attendait une réponse.

« Je compte bien être un guerrier. Et même peut-être un jour, un chef, même si cela voudrait dire que Rivière Enflammée mourra... Bien un jour. Je serais le plus grand guerrier de toute la forêt. Le destin d'apprenti-guérisseur est fait pour ma sœur, pas pour moi... »

Mais il ne voulait pas terminer sur une note aussi sombre, alors il ajouta :

« Un jour, avec ma sœur, on est allé sur les Terres du Clan de la Lune, au lac de la Lune, c'était magnifique ! Et puis y a Cœur du Crépuscule, la guérisseuse du Clan du Crépuscule, qu'est arrivée. Elle cherchait du glouteron ! Et puis Etoile de Faon elle à débarqué aussi, alors qu'on était bien tranquille, alors moi..., dit le gamin, un peu honteux maintenant, je lui ai crié dessus. Rivière Enflammée est venue, elle lui à flanqué une pâtée et puis je me souvient pas très bien. C'est très amusant de sortir de la pouponnière sans un guerrier, je pense. Et toi ? »

Il lui fit un grand sourire.

Elle eut rapidement sa réponse après l'inspection de Petit Phénix. Il lui répondit, un sourire béa sur le visage. Elle, elle le dévisagea, intriguée par ce comportement des plus étranges. Ce sourire était doux, empreint d'affection. Amitié, affection amicale ... Enfin, Petite Passion savait pertinemment que c'était plus que de l'amitié qu'il ressentait l'un pour l'autre.

« Je compte bien être un guerrier. Et même peut-être un jour, un chef, même si cela voudrait dire que Rivière Enflammée mourra... Bien un jour. Je serais le plus grand guerrier de toute la forêt. Le destin d'apprenti-guérisseur est fait pour ma sœur, pas pour moi... »

Le plus grand guerrier de toute la forêt ... Elle ne trouvait pas qu'il frimait, mais plutôt qu'il serait très bien dans ce rôle ... Elle sourit intérieurement, lui, plus grand, sa longue toison rousse crème flottant autour de lui comme un signe de victoire, comme un drapeau que l'on brandit lorsque l'on a enfin réussit à faire ce que l'on voulait ... Et elle, magnifique chatte blanche comme neige contrastant avec sa fourrure de flamme et de douceur collée à lui, son éternel ... Non, non, elle rêvait, elle se faisait trop de faux espoirs, elle allait encore se tromper et avoir l'air d'une gourde ... Mais elle le désirait tant ... Petit Phénix commença à lui réciter une de ses épopées, la sortant de ses réflexions.

« Un jour, avec ma sœur, on est allé sur les Terres du Clan de la Lune, au lac de la Lune, c'était magnifique ! Et puis y a Cœur du Crépuscule, la guérisseuse du Clan du Crépuscule, qu'est arrivée. Elle cherchait du glouteron ! Et puis Etoile de Faon elle à débarqué aussi, alors qu'on était bien tranquille, alors moi..., dit le gamin, un peu honteux maintenant, je lui ai crié dessus. Rivière Enflammée est venue, elle lui à flanqué une pâtée et puis je me souvient pas très bien. C'est très amusant de sortir de la pouponnière sans un guerrier, je pense. Et toi ? »

Elle fut étonnée de la question, puis reprit un regard plus confiant et s'adressa à lui d'un ton qu'elle contrôlait à présent correctement, égal et chaleureux, enfin plus ou moins chaleureux. A peu près, une chaleur forcée, une peur masquée, une envie voilée.

« Moi, je sors plutôt pour goûter à la liberté, me sentir en faute ne me procure aucun plaisir bien que le fait que je puisse braver les interdits me plait plus ou moins »

Elle planta ses yeux bleu océan dans les yeux aussi bleu qu'un ciel d'été. Même un ciel d'été, d'ailleurs paraîtrait immensément terne aux côtés de son physique plus beau encore que la clarté du Soleil. Il était la chose dont elle avait toujours rêvé, mais également la chose qu'à présent elle fuyait. Elle le dévorait des yeux lorsqu'une question effleura son esprit enfantin. Elle devait engager la conversation, que cet être de rêve fasse encore se mouvoir son corps puissant ...

« Tu seras apprenti dans combien de temps? Moi je devrais être apprentie depuis longtemps, seulement cette cicatrice témoigne de mon impossibilité de devenir apprentie durant longtemps ... »

Et elle effleura du bout de la queue cette cicatrice porteuse de malheurs et la regarda d'un air mélancolique, se souvenant de tout ce temps durant lequel elle avait rêvé d'être apprentie, et un peu jalouse de sa soeur qui elle, était devenue apprentie guérisseuse, mais également heureuse pour elle, car c'était tout de même sa soeur, son seul parent.

Par Amour - Extrait de la comédie musicale de Roméo & Juliette

« Moi, je sors plutôt pour goûter à la liberté, me sentir en faute ne me procure aucun plaisir bien que le fait que je puisse braver les interdits me plait plus ou moins »

Il sourit. Sa courageuse guerrière, qu'elle était... Une guerrière libre et brave... Il se la représenta en chef. Etoile de Passion... Et ce nom qui lui allait si bien... Il sourit de plus belle. La fourrure grise bleuté de Passion volait autour d'elle. Passion. C'était ce mot, qui définissait parfaitement ce qu'il ressentait. Oui, tout chaton qu'il était, il avait mit un nom sur ce sentiment si fort et si cruel. L'Amour. Il l'amait... c'était donc ça ? Oh, bien sur, il avait déjà éprouvé l'amour, il aimait sa soeur, il aimait sa mère... Mais la, ce n'était pas la même chose. C'était l'Amour. Il revint brusquement à la réalité. Il ne pouvait pas aimer cette chatte, cet ange descendu du ciel, car elle avait choisi le Clan de l'Aube et lui de la Pluie... Il mourrait plutôt que de partir. Il voulait que cette journée ne finisse jamais...

« Tu seras apprenti dans combien de temps? Moi je devrais être apprentie depuis longtemps, seulement cette cicatrice témoigne de mon impossibilité de devenir apprentie durant longtemps ... »

« Je serait apprenti dans trois... Lunes. »Il sentit soudain malheureux. Il L'aimait, mais elle était bien pâgée que lui, et ne partageait surement pas sa fascination...

L'amour Nous Guidera

J'avais peur d'aimer
Maintenant je sais
Quand l'amour est vrai
Il ne meurt plus jamais
Un monde parfait
Brille dans tes yeux

Si le monde pouvait être amoureux
Il chanterait comme nous deux

« Je serait apprenti dans trois... Lunes. »

Trois lunes ? Apprenti ? Seulement ? Ah ... Oui, c'est juste ... L'apprenti n'avait pas encore l'âge requit pour devenir apprenti, pourtant d'après sa carrure l'on jurerait que le petit était déjà apprenti depuis peu. Mais les apparences sont trompeuses ... Petite Passion l'imaginait apprenti, plus haut et plus fort que tous les autres, il le serait certainement, d'ailleurs. L'apprenti serait toujours plus grand et plus fort que tous les autres, c'était certain. Il ne se fera pas marcher sur les pattes grâce à cet atout, l'on a tout de même plus tendance à s'en prendre à un chat à l'aspect chétif qu'un chat de très forte carrure. Petite Passion se surprit une nouvelle fois à penser d'une façon inhabituelle. Pourtant, qu'était-il de plus qu'un ami ? Là était le problème, car elle n'avait toujours pas la réponse à cette question épineuse. Elle ne penserait jamais ainsi d'un simple ami, il n'en était donc pas un. Elle le reconsidéra. Elle était bien plus âgée que lui. Et pourtant, l'amour a-t-il toujours réellement requit un âge spécifique ? Doit-on toujours faire partie de la même classe pour s'aimer ? L'amour devait-il toujours apparaître entre deux êtres du même âge ou assez proche ? Petite Passion en doutait. Et même si l'on l'affirmait, elle montrerait qu'il n'en est pas toujours ainsi. J'avais peur de t'aimer. Mais maintenant j'ai compris, maintenant je sais ce que je dois faire, ce que je dois éprouver. Que peut-il y avoir de mieux en cet instant bénit à par le fait de ne jamais t'avoir rencontré ? Mon amour est vrai, je le sais, tu le sais, qu'attendons-nous exactement comme deux parfaits idiots ? Elle releva sa tête qu'elle avait incliné vers le sol en pensant profondément. Elle prit une grande inspiration, malgré la peur de se faire des illusions, elle l'aimait, qu'y pouvait-elle ?

« Petit Phénix ... Je voudrais que tu sois le plus grand guerrier de ton Clan. »

Rien à faire, je n'y arrive pat pas et n'y arriverait certainement pas avant un très long moment ... Ils devaient se revoir, se manquer ... Mais elle ne voulait pas l'arracher à son Clan et ne voulait pas quitter le sien. Dans son Clan habitait son seul parent, Nuage de Lambeaux, et elle ne voulait en aucun cas l'abandonner, mais elle savait que son amour pour lui lui ferait toujours faire les bons choix, elle en avait l'ultime conviction et avait confiance en ce sentiment.

[Est-ce que Nuage Eternel, amie de Petit Phéix, peut s'incruster? Vous n'êtes pas obligé de dire oui, vu que je penses que vous voudriez être seuls. Elle est très joli ta chanson Petit Phénix ;D]

[bah... C'est pas pour rien que j'ai mis un PV quand même^^' J'attends l'avis de Crépu...0.0]

[Je préférerais que nous restions seuls, Eternity, mais je pourrais faire venir Passion autre part si tu veux la rencontrer, évidemment =)]

[O.O Ah? ça voulais dire ça PV? Oups! Ah ben, désolé du dérangement ^^", vous pouvez continuer Very Happy

]

Aimer - Extrait de la comédie de Roméo & Juliette (et oui, encore 8D^^)
Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau ♫
Aimer, c'est monter si haut ♪
Toucher les ailes des oiseaux ♫
Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau

Aimer, c'est voler le temps
Aimer, c'est rester vivant
et brûler le coeur des volcans
Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau ♪♫

« Petit Phénix ... Je voudrais que tu sois le plus grand guerrier de ton Clan. »

Oh oui, je le serais. Rien que pour toi, je quiterrais mon Clan, je deviendrais un guerrier fameux, le plus grand. Et pendant mes entraînements. Je penserais à toi. Et ta pensée me réconfortera. Tu me donnera la force de soutenir les moments difficiles... Je te le promets. Pas un instant ne passeras sans que je pense à toi... Juré, sur ma vie, sur mon âme. Mais pour moi, tu est bien plus importante que ma vie, que mon Clan... Promis. Je croyais que l'Amour était cruel, j'en avait peur, je le redoutais mais avec toi... J'ai l'impression que je pourrais refaire le monde entier à ton image. Demande-moi de me battre contre mon Clan, je me battrais. Demande-moi d'affronter les Clans réunis, je les affronterais. Demande-moi de mourir pour toi, je mourrais. Sans aucune hésitation. Pourquoi faut il que les chefs se déchirent et que lees membres de leur Clans s'aiment ?

« Pour toi. Promis... »

Invité

[Moi je m'en servirais pas de te chanson, elle m'inspire pas et colle pas avec le contexte, mais si ça t'inspire je suis contente 8D]

« Pour toi. Promis... »

Te décevoir serait ma plus grande défaite. Ta douleur est ma plus grande défaite. Mon amour pour toi est ma mort. Si tu mourrais, sais-tu seulement ce que je ferais ? Je tuerais celui qui t'as ôté la vie avant de te rejoindre. Je ne mourrais jamais sans t'avoir vengé, ce serait devenu ma seule et unique raison de vivre. Tu serais ma seule raison de vivre : je tuerais celui qui m'as tuée. Pourquoi diable la violence monte-t-elle dans mes veines, moi qui suis si pacifiste ? Tu me tueras, Petit Phénix, tu me tueras. Mourir serait pour moi une délivrance, mais la mort paraîtrait si fade sans cette chose qui a fait battre mon coeur durant tant d'années ... Car oui, je ne te lâcherais pas avant de longues années, Petit Phénix, sois-en sûr. Tu ne m'échapperas pas, tueur à gages. Je me tuerais si tu me déçois, je sais que ce lien est réciproque, mais je ne te décevrais pas si tu ne me déçois pas. Je suis certaine que la douleur serait bien insignifiante pour vivre cette joie. Tends ta patte, prends la mienne, mon coeur t'es ouvert pourquoi ne t'y précipites-tu pas ? Pourquoi diable attends-tu ? Toutes les joies sont éphémères, et beaucoup ne se présentent qu'une seule fois, ne laisse pas cette chance s'échapper, Petit Phénix, ne me laisse pas sombrer ... Ne pas pouvoir le lui avouer la torturait. Et si elle n'arrivait jamais à lui dire, et que lui, impatient, se dirigerait vers une autre ? A cette pensée, une haine sans fin coula dans ses veines, elle leva la tête, sur un coup de nerfs elle lui fit la plus belle des promesses.
" Dis-moi que tu m'attendras toujours, car si ce n'est pas le cas moi je t'attendrais, quoi que tu en dises. "

" Dis-moi que tu m'attendras toujours, car si ce n'est pas le cas moi je t'attendrais, quoi que tu en dises. "

La gorge de Phénix se noua. Il la tuait mais il mourrait lui aussi à petit feu. Il l'aimait, mais jamais il ne serait capable de lui dire. Il allait mourir sans lui avoir dit. Et elle, il le délaisserait après s'être impatienté. La réponse raviva sa joie. Je ne dirais rien parce que je ne le pourrais pas. Mais, Petite Passion, nous sommes dans un autre Clan ! Loin des yeux, loin du coeur, dit le proverbe. Je t'oublierais jamais parce que si je t'oublie je serais hanté par les regrets toujours plus difficiles a supporter et que je me tuerais. Nos existence paraissent être à mille lieues l'une de l'autre, mais je te promet que jamais je ne cesserais de t'aimer. Même si pour ça, il me faut quitter ma famille et mes amis, et rejoindre le Clan de l'Aube.

« Moi aussi. Toujours. »

Ce « moi aussi » voulait dire tant de chose. Moi aussi, je meurs. Moi aussi, je t'attendrais la vie entière s'il le faut. Moi aussi, je n'arrive pas à dire les mots qui sont sur le bout de ma langue. ...Moi aussi, je t'aime. Ses yeux se gorgent tout d'un coup de larmes. Il prit résolument une décision.

« Tu sais, si c'est ce que tu veut... Je quitterais mon Clan et je rejoindrais le tien. »

[trop court désolée]

Nothing I've Ever Known

Moi aussi. Toujours.

Tu sais, si c'est ce que tu veut... Je quitterais mon Clan et je rejoindrais le tien.

Moi aussi je voudrais que tu sois toujours auprès de moi, mais serais-tu heureux chez moi ? Je veux que tu sois heureux, donc si rejoindre mon Clan ne t'apportera que malheur, je ne veux pas que tu viennes.

L'étonnement de Passion le désespéra. Elle ne l'aimait pas un tant soi peu ? Elle ne ressentait pas la cruelle douleur qui le dévorait ? En lui, l'équilibre s'était inversé. Petit Phénix était devenu la proie de l'amour et de son aiguillon mortel. Oui, mortel. Il voulait mourir dès à présent pour échapper à la torture qui le consumait, au déchirement qui le tuait en prenant bien son temps. Ses pattes le portaient sur les sentiers de la destinés, mais ils étaient semés d'embûches. Celui-ci était insurmontable. Il aurait pu tomber amoureux d'une mignonne petite chatonne de son Clan, mais il aimait Petite Passion. Plus que la vie elle-même. Mais il mourrait toujours, a petit feu, sans rien n'y pouvoir.. Je vais mourir parce que je t'aime. Il m'est impossible den réchapper, au feu de tes prunelles pures, à l'éclat de ton pelage de brume, à sa voix plus belle que le chant d'un rossignol... Jamais. Je suis condamné à passer le restant de ma vie avec cet amour non désiré... Ma vie ?! Je n'ai nulle vie qui soit autre que toi en ce monde. C'est comme ça. J'ai eu tort de te rencontrer, j'ai eu tort de te parler, j'ai tort de t'aimer mais je n'ai pas le choix. Je tenterais toujours en vain de me débarrasser de cet amour incestueux... J'ai l'impression que mon seul but dans la vie, c'est Toi. Je suis née pour toi, je vis pour toi. C'est pour toi que j'avance, c'est pour toi que je me bats, c'est pour toi que je pense, c'est pour toi que je parle, c'est pour toi que je rêve. Mais... Il n'écoutait pas sa réponse.

-Moi je veut que ton bonheur parce que... Parce que...

Il hésita. Culpabilisa. Se lança enfin.

-Je t'aime.

Il la regarda, une lueur nouvelle dans les yeux.

Les deux yeux d'un étrange bleu d'eau de Petite Passion reluisirent. Ils étaient habités de petits reflets comme les étoiles se reflètent sur l'eau. Mais sa vraie étoile, c'était Petit Phénix. Elles pouvaient être des milliers elle reconnaitrait toujours son étoile. Car c'était sa bonne étoile, et sa bonne étoile, on ne la perd jamais. C'était bien trop précieux, comme une poussière d'étoile qui brille au creux de sa main mais qui menace de s'envoler au moindre coup de vent. Alors on ferme la main et on l'étouffe. L'étouffer ou la laisser s'en voler ? La question était fatidique. Perdre ce qu'il y avait de plus cher à ses yeux ou la laisser voguer librement là où cette chose serait la plus heureuse ? Petite Passion était trop jeune pour toutes ces pensées qui affluaient dans son esprit. Pourquoi la laisser à un tel dilemme ? C'était inimaginable, elle était trop jeune ! Beaucoup trop jeune ... Ces questions qui lui atomisaient l'esprit, elle qui tentait de récupérer les morceaux calcinés ... C'était trop pour une si jeune chatte. Si au moins ce n'était que de l'amour ... Mais il était aussi question de loyauté. Elle aimerait Petit Phénix, de un, à l'insu de son Clan, qui devait absolument ne pas être au courant de cette relation, et de deux, ils étaient de Clans différents. Si quelqu'un l'apprenait, lui et elle étaient cuits. Mais elle avait fondu au premier regard. Plus jamais elle ne saurait lui résister. Sa fourrure de flamme, ses yeux ... Tout chez lui lui manquerait. Et elle s'en rendrait triste à en mourir.

« Moi je veut que ton bonheur parce que... Parce que... »

Elle l'observa, de ces yeux où luisaient l'amour qu'elle ressentait pour lui. Ses yeux bleu d'eau se firent alors mielleux et prêts à entendre ce que Petit Phénix avait tant de mal à dire. Elle aurait préféré d'ailleurs être sourde pour ne pas entendre ce qu'il lui dit ensuite. Mais malheureusement pour elle, ses paroles furent distinctes.

« Je t'aime. »

Elle ne voulait pas y croire, mais ses sentiments l'emportèrent. Elle s'approcha du tout petit matou, mais pour elle déjà grand guerrier. Ses yeux le scrutèrent avec douceur. Ces mots, elle voulait les entendre, de puis longtemps déjà elle en rêvait. Ses petits yeux bleu d'eau l'observèrent alors et elle commença à ronronner. Sa petite tête grise se glissa doucement sous son cou, et quoi qu'il en dise, elle resterait. Elle murmura alors des mots que seul lui pourrait entendre. Ces mots lui appartenaient.

« Je crois que c'est bien pour ça que je ne veux que tu partes que si tu en as envie. Parce que moi aussi je veux que tu sois heureux, Petit Phénix. »

» Oh, c'est qui ça ? [first à Petite Passion]
» Passion Sanglante. UC.
» Nuage de Passion || Clan de l'Aube.