Petite promenade ...

[first post Etoile de Pollen]

La brise embaumait le parfum des fleurs printannières, et sifflait en duo entre les troncs rugeux avec les oiseaux. Le ciel avait pris une teinte orangée, et le soleil illuminait les sous bois de ses dreniers rayons dorés. Le jour déclinait, emportant avec lui la chaleur de la journée révolue. Les nuages de la nuit qui s'approchait semblaient lourds et chargés d'une pluies raffraichissante. Des pattes délicates et silencieuses avançaient. Des pattes rapides et discrètes approchaient. Des pattes fouillant entre les hautes herbes à la recherche de plantes particulières. Des pattes, une noire, une blanche. Toutes les deux avaçaient, occupées, déterminées. Rapidement, solitaires, mais ensemble. Deux autres semblables à la première, du même noir de jais suivaient. Il avançait sur l'épais tapis de mousse qui tapissait le sol de la forêt, cette mousse légèrement humide, et si douces pour ses coussinets. Liu, il cherchait des pieds de pavots, et peut-être trouverait-il aussi du thym dans les parages. Il avançait toujours, la respiration calme et régulière se mélant au chant de la brise lègère. Son regard couleurs des souvenirs oubliés, de la brume éternelle, aux vives prunelles scrutaient les alentours, examinant chaque plantes, chaque feuille, chaque fleur. Au dessus de lui dans les branchages, les écureuils au pelage cuivrés dansaient avec les feuilles vertes de la nouvelle saison. Chaque son, chaque cri était harmonieux en cette soirée. Le guérriseur était serein, seul dans les bois. Oui, il aurait bien aimé que quelqu'un l'accompagna dans sa promenade, mais tant pis. Il avait depuis toujours était seul. Son unique ami, l'ancien guérrisseur, son mentor, son unique famille avait succombé il a quelques lunes à une horrible maladie. D'abord prostré par la douleur, et plus solitaire que jamais, il se remettait lentement.
Il avançait toujours, un bruit. Bruit qui le stoppa dans sa marche silencieuse. Un rongeur, une proie...son ventre criait famine depuis un certain temps déjà, et à l'inalation du fumet de l'animal, il émit un puissant grondement. Le félin entrouvit la machoire : une souris. Elle tombait vraiment à pic. D'une démarche grâcile, il s'approcha des fourrés, ramassa ses pattes sous son corps, puis bondissant, plaqua le rongeur au sol, sous sa patte blanche. Un istant, il plongea son regard d'outre tombe dans celui apperé de la souris, pui lui planta dans dans la chair ses crocs accérés. La pauvre souris qui avait à présent terminé sa courte existence, demeurait inerte entre les griffes du félin au pelage de jais. Il saisit alors la pauvre victime par le cou, et le pas toujours léger et impercevable, il repris sa marche.
Un éclat de comète. Un miroir brillant. Un lac d'argent. LMe soleil qui éclairait encore abondamment la clairière ricocha sur une surface magnifique, lisse et brillante : la rivière qui s'écoulait généreusement sous les arbres d'émeraudes. D'innombrables insectes voletaient audessus de l'eau miroitante, au lus grand plaisir de guerrisseur qui les suivait du regard. Il aimait bien les insectes, et au moins, il n'était pas contraint de les chasser pour subsister !Soudain, il découvrit ce pourquoi il était sortit du camp : un magnifique pied de pavot se trouvait à queques pas de lui. Il s'en approcha, en huma le parfum : oui, c'était bien du pavot. Il s'en appropria quelques branches, de bien tendres. Celle-ci rejoingnirent la souris qui pendait de la gueule du félin. Il reprit ensuite, après avoir jeté un oeil circulaire sur la rive, le chemin du retour. Ce qu'il ne savait pas, et ce à cause du pavot et du rongeur qui lui ceinturait le museau, c'est qu'il n'était pas seul...

Le guérrisseur s'arrêta net dans sa progression, il croyait avoir entendu dans un souffle un appel. Il tendit l'oreille, et de derrière les fourrets se fit de nouveau entendre la voix insistante et la silhouette menue d'une femelle apparut dans la clarté que réfléchissait la rivière. Elle était de taille respectable, ses muscles puissants saillant sous son pelage qui parraissait doux.

Le jeune guérisseur ne sourcilla pas, ne bougea pas une griffe, détaillant l'inconnue attentivement, les muscles bandés près à la détente. Cependant, le chef de l'Arc-en-Ciel ne parraissait pas hostile ; aussi déposa-t-il sur le sol sa proie ainsi que ses diverses herbes médicinales.

"Griffe de Lune....de la Pluie..."

[left]

Tous deux se dévisagèrent un long moment. Les reflets colorés d l'eau claire faisait brillait ses yeux d'argent, où apparraissaient les quelques voiles de ses souvenirs, de sa souffrance, de sa solitude. La guerrière semblait amicale, mais aussi un peu perdue...Que faisait-elle sur leur territoire ? Mais de toute façon, en tant que gu"rrisseur, il n'exprimait pas l'envie de se battre contre d'autres chats lorsqu'ils pénétraient sur un autre territoire que le leur...Lui qui les soignait tous sans distinction, il n'allait pas s'en prendre de surcroît à l'un des chefs des quatre clans. De sa voix suave, envoutante au timbred e velour, il s'adressa de nouveau à la dénommée Etoile de Pollen :

Mais dans sa voix, aucune hostilité, simplement de l'indifférence. Il n'en n'avait que faire....Peut-être devait-il la conduire auprès de son propre chef, mais peut-être pas....Que voulait-elle au juste. Il ne savait pas et resta planté là, indécis attendant une quelcoque réponse de la par de l'autre félin qui se tenait immobile également en face de lui. Son attention se reporta sur ses herbes qui lui fallait emporter rapidement au camp, et sur sa proie qui bientôt ne serait plus si fraîche...

Griffe de Lune avait cessé d'avoir des contacts trop proches avec les autres félins, s'arrêtant dans ses brèves conversations au simple nécessaire. Depuis très longtemps, trop même, il était renfermé, solitaire. Le seul bon côté de cette solitude, c'était cette patience infaillible en toutes circonstances qu'il avait acquise... Il réfléchit un instant, se demandant ce que ferait son chef à sa place : conduirait-elle l'inconnue jusqu'au camp ? De toute façon une guerre n'était certainement pas envisageable étant donné le faible effectif des troupes... Il soupira, une seule possibilité s'offrait à lui, et il en examina les moindres détails. Chaque faille pouvait être exploitée à son désavantage, et par conséquent à celui du clan.
Cependant, quelque chose chez cette guerrière le dérangeait et lemettait mal à l'aise. Son regard profond qui le traversait de part en part mais surtout sa détermination...Elle semblait savoir ce qu'elle voulait, et atteindrait le campement par ses propres moyens si lui même se refusait à l'y conduire. Acculé dans ses retranchements, il acquiessa enfin dans signe de tête discret. Oui, il était prêt à l'y conduire.



Le guérrisseur détourna le regard conscient de l'effet que sa voix produisait sur la jeune meneuse, et en éprouvait une grande gêne. Restant pourtant de marbre, il ajouta :

En effet, il était parti très tôt le matin, l'aurore était à peine levée qu'il vagabondait déjà entre les troncs. Il reprit donc sa souris et ses plantes entre les crocs et pris la direction à grandes foulées vers le camp de la Pluie, Etoile de Pollen sur les talons. Ils avançaient silencieusement sur le tapis épais de lamousse verte et trempée qui recouvrait le sol de la forêt. De temps à autre il entendait la guerrière de L'Arc-En-Ciel trébucher sur le sol meuble et détrempé carctéristique de son clan. Lui y était tant habitué qu'il n'y prêtait plus attention, mais entendre un autre félin déraper sur le chemin embourbé lui rappelait ses débuts...Souvenirs, souvenirs....
Ses pattes le faisait souffrir, il avait marché toute la journée, mais il était proche de ce qu'il cherchait... un abri, une petite caverne, oui, c'était bien ça. Il s'approcha d'une crevasse dans la roche dure et grise d'un grand mur rocheux qui se trouvait là. Il invita la meneuse à le suivre avant de s'y engager lui même, puis s'apercevant que la féline prudente ne l'avais pas suivit, déposa ses victuailles au sec dans l'abris improvisé éclairé par une petite ouverture dans le haut et ressortit.

"Nous n'atteindrons pas le camp ce soir.... trop loin... si tu veux te mettre au sec, entre. Saches néamoins qu'il pleut chaque nuit ici..."

Il disparut dans l'ombre, avalé par la gueule béante de la caverne.

[euh, en fait, "left" parce que j'ai eu un titi pb de cadrage du texte, et j'avais pas vu qu'il restai ça huhu^^]

Le guerrisseur connaissait on ne peut mieux les différents principes de chaque clan. Il savait donc que les guerriers de chaque clan ne povaient chasser dans leur propre territoire. Lui ne permettrait pas, même à l'un des quette chefs de déroger à ce precepte, aussi, il hocha frénétiquement la tête de droite à gauche, son regard affirmant clairement la réponse : Hors de question !!! Ill alla alors chercher sous les roches suitante d'humidité la souris au pelage d'argent qu 'il y avit déposé et la proposa à la jeune reine. Il s'assit auprès d'elle, sa longue queue enrolée autour de ses pattes, ondulant doucement, sifflant dans l'air opprimant de la caverne improvisée. Dehors, la pluie tombait déjà à verse, détrempant comme de coutume dès la nuit tombée la forêt. Les gouttes lourdes s'écrasaient dans un ultime fracas sur la parois rocheuse de leur abri, les plongeant dans une obscurité presque totale. Cependant, un rais de lumière blafarde traversait toujours par une mince ouverture cachée. Le jeune félin eut un sourire en coin, sourire qui s'effaça presque à l'instant où il s'esquissat sur son visage impassible, sourire qu'il s'empressa de dissimuler au regard de la reine qui le fixait et hésitait à accepter le rongeur qu'il lui avait proposé. Il ajouta d'une voix qu'il voulait neutre :

Il avait parler d'un ton calme et posé, géné à présent par le son de sa propre voix. Il la regardait de son regard clair, observant le moindre de ses gestes, non pas par crainte ou animosité, simplement parce qu'elle le fascinait. Elle semblait sereine, plus sûr que ne l'était Etoile d'Ebène, elle avait confiance en elle, et approchait le destin d'un pas déterminé. Assurée, il dégageait d'elle une habitude de diriger. Pourtant, cette emprise n'agissait pas sur lui. Lui était juste chargé de la conduire auprès de son chef de clan, qui il le savait déjà lui reprocherait surement d'avoir guidé jusqu'à leur camp, jusqu'à leur chef, jusqu'au clan de la Pluie une étrangère, dusse-t-elle être l'un des quatre chefs de la forêt... Il soupira devant cette prédiction, mais il s'était trouvé au pied du mur, car n'aurait-elle tout de même trouvé leur camp de toutes façons ? Il se torturait la conscience, quand enfin il décida sagement que tout cela n'aviat aucune importance...
Il reporta de nouveau son attention sur Etoile de Pollen qui à présent mastiquait une petite bouchée de la chair de la souris. Il s'approcha à son tour, son ventre gargouillant lui rappelant qu'il n'avait rien avalé depuis la veille, et s'assit aux côtés de la guerrière, veillant bien à ne pas même effleurer son doux pelage. Il respira le fumet qui émanait de la proie entamée, fermant à demi les paupières sur les deux lacs gris de ses yeux pour évitr de croiser le regard du chef. Lentement, il abaissa la tête sur la souris, et referma ses crocs sur un morceau de chair tendre et juteuse. Sa queue, qui ondulait dans l'air, frôlant le pelage dorsal de la reine, le parcourant d'un frisson. Une drôle d'impression le parcouru de la pointe des pattes au bout du museau, et il s'aperçu de la présence d'une sorte de boule chaude et étrange au creux de son ventre. Il eut soudainement très chaud, puis ensuite très froid. Mais que lui arrivait-il ? Malgrès tout, son visage demeura indéchiffrable, et il n'en laissa rien paraître. Il mastiqua longtemps le morceau de chair sanglante qu'il avait arraché à la carcasse de la pauvre souris. Longtemps, la bouche pleine, concentré sur ses gestes comme jamais. Il n'osat pas de nouveau reporter son regard d'outre tombe sur la jeune femelle, et s'obligeat à garder sa queue dans une parfaite immobilité.

Etoile de Pollen ressenti la gêne du guérisseur et son profond sentiment de confusion. On voyait aisément qu’il n’avait pas l’habitude d’avoir de la compagnie, et encore moins celle d’un chef adverse. * Ca se comprend * Se dit la reine en souriant intérieurement.
«  Tu sais, tu n’as pas à t’inquiéter… Si je tenais vraiment à m’en prendre à ton chef ou à ton Clan, tu aurais pu détecter depuis longtemps l’odeur d’autres guerriers, non ? »
La chef mordit dans le corps dodu et encore frais de la souris : La pluie se mit soudainement à tomber à torrent, obligeant les deux félins à se presser un peux plus vers le fond de la caverne. Ils se touchaient, désormais. Au contact du mâle noir, la guerrière se sentit électrisée. Jamais elle n’avait ressenti un tel sentiment de confort. Elle était soudain toute chaude et sentait un grand froid dans sa tête.
Reprends toi ! Qu’est ce qui t’arrives, bon sang ? * Se demanda la chef en remuant doucement la tête pour ne pas changer de position. Elle était au chaud, contre le corps du mâle à ses cotés. Elle était plus à l’aise qu’elle ne l’avait jamais été depuis son baptême de chef. Les responsabilités avaient toujours plues et elle sentit que Griffe de Lune aussi était gêné, mais à l’aise. Son poil doux contre celui de la chef, celle ci posa sa tête entre ses pattes et essaya d’engager la conversation :
«  Comment se prote votre Clan ? Je veux dire, vous avez eu des portées, récemment ? Des nouvelle nominations de guerriers ? »
C’était capital pour elle de parler avec son camarade, car malgré le gêne qui s’était installé, elle ne voulait pas rester froide avec lui. Surtout qu’elle était à l’aise en sa présence, plus qu’elle ne l’avait jamais été avec aucun autre chat. Elle se sentait… En sécurité. La femelle leva les yeux vers le félin ébène, la tête toujours posée sur ses pattes et demanda :
«  Tu as une compagne, dans la vie ? Ca doit te paraître absurde, comme question… C’est court, une vie… La femelle détourna le regard, désormais dans le flou de la pluie battante, et soupira : Je me demande comment les autres ont fait pour se trouver une âme sœur… »

[pas le temps de finir... Etoile de Pollen, tu pourras attendre un titi peu avant de répondre ? Juste le temps que je finnisse^^][vuala, tu peux répondre...ça devient sérieux 8D]

Sous son épaisse fourrure d'un noir de jais, le guérrisseur se sentir rougir comme jamais. Tout cela à cause de cette satanée pluie qui se déversait à flots grondants depuis le haut de la falaise rocheuse... En effet, pour éviter le torrent furieux qui en découlait, les deux félins avaient été contraints de s'enfoncer plus profondément encore au fond du ventre affamé et sombre de la crevasse. A présent, leurs deux fourures se cotoyaient, s'effleurant à peine, cependant, cela suffit à leur inspirer une grande gêne l'un par rapport à l'autre. Jamais, ô grand jamais Griffe de Lune n'avait était aussi mal à l'aise avec l'un ou l'une de ses congénères. Le souffle court, il percevait le souffle chaud, et saccadé lui aussi de la jeune meneuse. Il n'osait porter le regard sur elle, dans la crainte de rencontrer à nouveau son visage à l'expression...enfin, il ne savait d'ailleurs pas trop comment la décrire cette expression qu'elle arborait. Sa queue, qu'il tentait toujours vainement de laisser immobile effleura de nouveau le pelage d'Etoile de Pollen, et un frisson parcouru entièrement le corps de la jeune reine. Le guérrisseur tenta maladroitement de cacher son trouble croissant. Il ne savait trop que faire...Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pa seu de telles relations avec un autre guerrier....Une autre guerrière... Depuis quand d'ailleurs ? Il ne savait trop, mais cela devait remonter à bien longtemps auparavant, ou peut-être même cela ne lui était jamais arrivé...Il soupira, son regard translucide s'arrêtant sur le corps gracile de la reine, qui s'en doutait-il le dévisageait lui aussi dans l'obscurité ambiante. Il sentait son regard perçant traverser son pelage d'ébène...Qu'il était mal à l'aise ! Il ouvrit plusieurs fois de suite la bouche, se sentant profondément ahuri. Il semblait un poisson hors de l'eau, en manque d'oxygène, de vie, mais surtout d'assurance.
Etoile de Pollen avait déjà dénudé une bonne partie de la carcasse de la pauvre souris qu'il avait attrapée plus tôt dans la journée. Elle se léchait les moustaches, qui étaient enduites de sang frais, et lui, comtemplait ses pattes avant. Il n'osait pas même esquisser un geste, et restait dans une parfaite immobilité. Bouger la queue de nouveau, oui, c'est bien de cela dont il avait envie : effleurer de nouveau le pelage doux de la reine, la voir s'empourprer, sentir encore une fois cette douce sensation lui parcourir l'échine. Il ferma les yeux d'exaspération. Ces sensations, ces sentimants étaient tout nouveaux pour lui ; jamais il n'avait découvert en quiconque une telle attirance. Il reporta enfin son attention sur les restes de leur rongeur, se pencha prudement au dessu, prenant cependant bien garde de ne pas toucher la meneuse, ni même de lui accorder un regard. Il mordit dans la chair rouge, le sang coulant le long de ses lèvres sérées. Il mastiqua longuement et s'étrangla à demi lorsqu'il voulu avaler le morceau. *C'est vraiment impossible* Songeat-il, en colère contre lui-même. *D'ailleurs comment est-ce possible ?*. Il ne comprenait pas. Enfin il se rendit à l'évidence, mais il se jura de ne jamais en révéler le fond. Personne. Personne ne se devait de savoir.
Il finit par se diriger vers le fond de la crevasse qui les abritait de la pluie torrentielle qui crépitait sur la roche grise. Là, sur le sol rugeux, où des gouttes d'eau brillantes avaient fini par former des flaques d'argent, qui se refflettaient dans la flaible lueur diffusée par la lune, il s'allongea, où plutôt s'écroula de fatigue sur le sol. Il chercha une position confortable entre deux pierres et commença une toilette rapide, dans un silence de plomb. Le silence s'instaura, de plus en plus présent, de plus en plus lourd. Il releva ses yeux gris vers la jeune reine, qui restait plantée à quelques pas de lui ayant fini de se rassasier. A cet instant précis le plus cher désir de Griffe de Lune aurait été d'enfouir son museau dans la fourrure de la meneuse, respirer son odeur à grandes goulées, être près d'elle ; mais il se trouvait par là irréaliste, et surtout indisposant. Pourtant, elle ausii devait dormir pour pouvoir rencontrer son chef dès demain, aussi lui proposa-t-il plus géné que jamais :

[i][center]"Tu sais, tu devrais dormir un peu. Etoile d'Ebène aime la ponctualité."

Griffe de Lune a écrit:

Il semblait un poisson hors de l'eau, en manque d'oxygène.

[oaurf ouarf ouarf ! xD][Mis a part ça, en effet, ça devient toride !!! ^^]

La reine se sentit à l'aise. Elle savait que le félin était gêné, tant il s'agitait. Même un apprenti excité n'aurait pas bougé autant en quelques secondes. Elle esquissa un sourire, dévisageant le mâle qui faisait désormais de même dans la pénombre naissante, bien que la lune ne se reflette dans une petite flaque à l'entrée de la grotte. Un frisson parcourue la reine. Jamais depuis qu'elle était chef elle ne s'était sentie si bien contre un autre félin. Pas même avant, d'ailleurs. C'était nouveau pour Etoile de Pollen de se sentir aussi bien. Etait-ce réciproque ?
La femelle regarda les yeux de Griffe de Lune : Argentés et parsemés des étoiles naissantes. Magnifiques. Ils brillaient d'un éclat sauvage malgré la fatigue procurée par une journée à la recherche de plante et de chasse à la souris. Son pelage chaud était d'un noir comme la nuit, et la femelle aurait pu croire qu'il n'avait pas de corps si la lune ne se reflétait pas sur ses poils.
La reine fut parcourrue par un deuxième frisson, de froid, cette fois. Elle se sentit glacée jusqu'à la moelle des os. Comment pouvait-elle dormir, commpe lui disait de faire Griffe de Lune, dans le frois de la tempête ?
Une idée folle lui traversa la tête, qu'elle leva. Elle la baissa, en rougissant intérieurement, et demanda timidement au mâle :
" J'ai froid... Ca te dérange... Si... Je viens contre toi ?"
Ses yeux opales plogèrent dans ceux de Griffe de Lune, et elle espéraé qu'il acepterait. Riezn que d'être prêt de lui la réchaufferait déjà bien assez...

[hé, on ne critique pas le style...tsstss 8D]

Le jeune guérrissuer cru s'étrangler. Avait-il bien entendu ou la fatigue lui jouait-elle des tours insolites ? Toutefois rien ne lui parraissait plus fou, innimaginable. Là encore il ne savait pas. Eberlué. Que pourrait-il bien faire ? Que répondre ? Evidemment, cette phrase, cette proposition innatendue, oui, il se l'avouait, il l'aviat espérée. Mais à présent il se rendait compte de sa folie : aucune relation quelle qu'elle soit ne devait êtte établie avec des étrangers à son clan. Cela était l'un des principes de chaque clan, et il le savait pertinamment. L'envie le démangeait d'accepter cet outrage aux traditions, et pourtant...Non, il ne pouvait pas. Il était indécis, perturbé, confronté à une sorte de dilemne insoluble...Que lui répondre ? L'hésitation prenait possession de son être...L'hésitation le tenait comme une ultime main tendue au dessus d'un gouffre sans fin. L'hésitation, l'hésitation, sensation retorse et perverse. Immobile, il dévisageait incrédule la jeune reine en face de lui, le regard intterogateur. I l n'osait laisser parler son coeur...son courage non plus ne l'inspirait guère. Seule la poltronerie ne lui faisait défaut en cette situation jugée critique par sa conscience affolée.Non.Non.Non.Non.Non.Non.Non.NON. Se mot cognait dans son esprit, à la limite de ses lèvres serrées dans le doute. Dans un geste brusque d'exaspération, Griffe de Lune se leva et s'éloignat, laisait là la meneuse. Cependant, par cette nuit pluvieuse et froide, l'extérieur ne l'inspirait pas. Aussi, il resta campé sur le seuil de l'ouverture, des goutelettes s'égarant telles de petites perles de cristal sur son pelage couleur de l'ébène poli. Ruminant ses sombres pensées, il observait les entrelats des étoiles dans le ciel. Et si finalement, il s'approchait ? Et s'il s'accrochait non pas à sa raison mais à son coeur ? NON. Sa raison justement lui répondit avec violence. Elle menait combat acharné avec les sentiments inconnus jusqu'à lors que le jeune guerrier éprouvait.NON, voilà son cri de guerre, contrairemant à l'autre camp qui laissant planer le doute soufflait : Peut-être...Il soupira, pourquoi tout était si compliqué ? Pourquoi ne pouvait-il aquiessait sans crainte ni remords ? Il tourna son regard cristallin vers Etoile de Pollen, lisant à travers elle l'esquisse de ce qu'elle éprouvait pour lui...Deux clans, deux êtres...Pourquoi ? Tient, sous le coup de la défaite, sa raison avec changé de slogan...Il sourit, d'un sourire simple, doux, insignifiant, et en même temps...Il déplia ses pattes, l'une après l'autre, les posa au sol dans un léger déplacement d'air, et regagna l'espace qu'il avit quitté quelques instants plutôt, se rallongeant de tout son long sur le sol, telle une tâche d'encre s'étendant sur la roche. Oui. La raison avait capitulé. Il ferma puis rouvrit les paupières, repoussant les dernières vagues du doute qui s'estompait. Enfin, la voix suave teintée de gêne franchit de nouveau la commissure de ses lèvres :

Il soupira, il était si troublé qu'il ne pouvait même plus s'exprimer de façon compréhensible...Finalement, il hocha la tête, et reprit :

"...Oui...."

Cette phrase était tellement simple ! Oui.Oui.Oui. Elle reflettait exactement ce qu'il voulait....Oui.
Il plongea son regard de glace dans les yeux opalins de la jeune reine, et dans ce regard, il y mis son attirance...Oui, viens près de moi, telle en était la traduction.

[Ca devient torride ! XD]

Le guérisseur paru troublé. Ca se comprend. Ces pas tout les jours qu'un chef de Clan adverse demande à se blotir contre vous. Mais bon. La reine regarda le guérisseur, interloqué, qui se levait vers l'extérieur de la grotte. La reine eut un moment de peine : elle crut qu'il allait refuser. Puis celui-ci revint s'installer, et la chef du Clan de l'Arc en Ciel copris qu'il était d'accord. Il semblait fatigué. La reine se blottit contre lui, au chaud dans son pelage, et ferma légerement les yeux, en paix. Une sensation de chaleur ne la quittait, plus, et elle savait que ce n'était pas que le fait d'être au chaud contre le pelage d'un autre qui provoquait cette sensation.

" Merci... "

Murmura la chef, comblée. Elle demanda, souain gênée :

" Que va dire ta compagne ? Il vaut mieux que je me pousse... "

Murmura la guerrière, les yeux soudain équarquillés. Mais elle espéra que le guérisseur la prirait de rester près d'elle. C'est ce qui se passa. Elle se blottit un peu plus dans le pelage ombre du mâle, savourant l'instant présent en essayant de ne pas s'endromir pour en profiter plus longtemps.



[Pas d'inspiiiii =="]

[C'est pas grave, moi je continue l'Histoire avec un Grand H xD]

Silencieusement, la jeune meneuse était venue se blottir contre lui, mélant à son pelage noir comme la nuit sans lune son pelage clair, chaud, si doux. Lui qui depuis si longtemps était solitaire au sein de son propre clan, lui qui n'était rien d'autre qu'un bâtard qui n'avait jamais connu la douceur d'une mère se blottissait surement contre quelqu'un pour la première fois de sa vie. Une douce chaleur se répendait en lui, lui faisait oublier l'humidité ambiante, le froid de cette nuit pluvieuse, la plus nuit de sa vie. Il inspirait à présent l'odeur d'Etoile de Pollen, rassurante. Il était comblé, quoique partagé entre une soudaine vague de timidité et d'impulsion. Oui, jamais, il ne s'était senti aussi bien... Il soupira de bien être, assailli par d'incroyabkes frissons qui parcouraient entièrement son corps détendu. Elle était tellement belle...et lui se sentait différent, envahi de nouvelles sensations, qui lui étaient jusque là inconnues. Oui, peut-être que...enfin que...Oh, tant pis. Il ferma les yeux, plongeant dans une douce somnolence, enfouissant sa tête dans le cou de la meneuse. Il s'abandonnait, s'oubliant dans cette crevasse, seule sa raison tentait de lancer des appels furieux, appels qui lui parvenaient à travers une sorte de brouillard cotonneux.
Soudain, la guerrière releva violemment la tête :

"Mais euh, que vas dire ta compagne ? Il vaut mieux que je me pousse..."

Et dire que lui n'avait même pas supposer qu'elle pouvait avoir un compagnon, tout géné à son tour, il plongea son regard bleuté dans les deux lacs d'opales de la reine, s'y noyant, espérant qu'il n'en était rien...

"Non, je enfin... je n'en ai pas non..."

Il lui sourit, amusé de l'effet que sa voix envoutante avait sur la chef...Oui, aucune guerrière n'avait pu prétendre atteindre le guérrisseur, aucune n'avait voulu de lui, le laissant célibatire, et là, il avait une parfaite inconnue blottie contre lui...Enfin qui commençait à s'écarter, craignant d'offenser une compagne impossible. Il déplia sa patte, la seule tache claire de son être, sa pattes blanche, qu'il posa à côté d'Etoile de Pollen. Il se ressera contre elle, posa son visage fatigué sur sa patte d'ivoire, ne quittant pas ses yeux, s'y suspendant, comme une seule étoile dans la nuit, et pour la première fois depuis trop longtemps un long et doux ronronnement monta de sa gorge. Peu à peu, il ferma, les yeux, voyant toujours dans son esprit la silhouette de la reine serrée contre lui, plongeant progressivement dans un profond sommeil animé de rêves troublants...

[Tu écris des romans érotiques, toi, maintenant ? 8D]
Etoile de Pollen remercia le Clan des Etoiles en secret du fait de l'absence de compagne de Griffe de Lune. Elle savait que c'était mal de souhaiter le malheur d'un autre et ne se reconnaissait pas dans son acte. Jamais elle n'aurait imaginé penser une pareille chose un jour !
Elle se recolla donc contre le mâle et déposa son visage argenté sous la lune sur la patte ivoire de Griffe de Lune, le regardant sans pouvoir se détacher de ses yeux profonds comme la nuit, profonds comme le sommeil dans leqel le mâle sembla soudain sombrer. Il émit un ronronnement et posa sa tête, aux cotés de celle de la reine sur le peu de place qu'il restait sur sa patte. Le ronronnement s'éteint peu à peu, laissant Griffe de Lune dans une nuit noir d'encre. Il s'endormi.
Etoile de Pollen respira sonodeur un long moment dans la pénombre, écoutaznt sa respiration régulière. La pluie s'arrêta. La guerrière eu un frisson. Le silence était retombé sur la plaine. Seul leurs deux respirations perçaient à jour leurs présences. Alors doucement, tout doucement, la chef du Clan de l'Arc en Ciel lècha le front de Griffe de Lune, ronronna et posa son visage contre le sien, un doux sourire illuminant ses lèvres. Elle ferma les yeux et s'endormit à son tour, profitant au maximum de son odeur rassurante, et s'endormit en murmrant ce nom qu'elle n'oublierait jamais :
"Griffe de Lune..."

[Nan mais t'as lu ce que t'as écris ? Et tu oses encore dire que c'est mouââ qui écris des roman érotiques ????
Bref, il est fini ce Rp nan ? A moins que tu veux que je te guide à travers la forêt dans celui là...Donc je pense que je m'en occuperais avant de partir, sinon ben à la rentrée^^]

[On fera un RP dans la forêt près de ton campement ? Ou sinon, on fait "le réveil romantique !" xD moi, je suis pour !]

[Bon, si tu es pour, je fais le réveil //pas// romantique ]

L'aurore claire pointait au loin à travers les épais nuages gris oubliés par la nuit. De noirs oiseaux volaient dans la faible lueur du matin, se laissant paresseusement porter par le ent frais qui soufflait sur la forêt. De faibles rayons éclairaient la caverne d'une lumière blanchâtre. Il entrouvrit un oeil gris, l'odeur de la guerrière allongée contre lui, unique, modifiant tout autre parfum. Son corps entier était engourdi, de froid, du fait d'un sommeil plutôt agité. Délicatement, il s'écarta d'Etoile de Pollen, prennt bien garde de ne pas la réveiller, elle qui dormait encore d'un sommeil paisible. Son squelette craqua lorsqu'il étira ses muscles fourbus. Un long baîlement lui échappa, alors qu'il essayait vainement de se retenir. Et d'un pas un peu maladroit, il sortit clopin-clopan. L'air froid le pris à la gorge, un air beaucoup trop froid pour la saison...La pluie s'annonçait. Il soupira à la vue du manteau terne dont le ciel d'été s'était paré. Assis à l'entrée de l'abris, il entâma une toilette matinale, frissonnant dans l'aurore blanche.
Une odeur de souris, sans aucun doute. Les oreilles en alerte, le corps tendu, les muscles bandés, il s'approcha, furtif, de sa proie bien trop occupée à ronger un grain de blé pour remarquer sa présence. Son ventre émit une plainte gargouillante : le rongeur frugal de la veille n'avait pas le moins du monde contenté son appétit, surtout qu'il l'avait partagé avec la jeune reine. Vif, il bondit sur le pauvre animal, le terrassant d'un unique coup de patte. Il l'attrappa par la peau du cou frêle, puis rejoignit la grotte où ils avaient passé la nuit. Là, il déposa le corps de la souris encore chaud auprès de la meneuse somnolente, et enfin s'approcha d'elle. La nuit s'était retirée emportant avec elle tout le courage du guérrisseur qui à présent osait à peine s'approcher d'elle. Cependant, il lui léchat gentiment l'oreille, encore et encore jusqu'à ce qu'elle entrouve les yeux.

"Allez, debout ... Il ne faut pas qu'on traîne trop si on veut voir Etoile d'Ebène assez tôt...
Je t'ai attrappé une souris....

Il avait dit ça avec un sourire un peu timide, comme si le jour venu, il avait retrouvé toute sa pudeur et se discrétion instintives. Il regarda avec le rongeur, se disant qu'il n'était pas si affamé que ça, et resortit en quête d'une seconde proie.
Il revint un peu plus tard, un maigre roitelet entre les crocs, s'installa un peu plus loin de la reine pour s'y attaquer voracement.

[C'est un Rp fini? Si oui, alors faut le locker]

[Euh, excuse moi Eternity, mais si tu lis les post d'avant, d'après ceux là, c'est pas fini. Après peu être qui l'on continué ailleurs. Sans vouloir être méchante, tu n'est pas admine et moi non plus... J'aimerais pas trop que tu te fasse rabrouer^^]