† This nightmare is eternal † [ Post Crêpe ♥ ]

This nightmare is eternel † .


SOUFFRANCE :
By me :3

Et sans intermittence, et sans relâche,
s'est la souffrance, qui t'attache
Et ainsi, elle te brise,
et t'épuise.
Tu te consume, comme une allumette qu'on allume.
Le jour et comme la nuit, pour ton coeur où une pluie
infinie déferle sans jamais pouvoir s'arrêter,
sans jamais trouver comment s'arrêter.
Car il a était transpercé.
Et à présent, c'est une larme
qui prend son temps, et qui fait son charme,
aussi forte qu'une arme.




Le cauchemar continue. Sans arrêt, il te détruit du mieux qu'il peut .. et toi, tu le laisses faire. Car c'est comme partir au combat sans arme .. alors, tu ne fais rien. Tu laisses la souffrance te détruire. Tu aurais pu combattre, mais u n'en a pas la volonté .. c'est ta faute. Tu dois souffrir. Tu aurais pu te suicider il y a bien longtemps déjà .. mais la promesse faite à ton frère te tenais à la vie . Aucun moyen de sortir de l'enfer. Tu es coincé là dedans pour toujours ..
Chaque respiration est une douleur sans pareil. Chaque regard, et chaque parole qu'on t'adresse te réduit le coeur à poussières .. Mais pourtant, tu continue à vivre dans ton clan, à faire des efforts pour adresser quelque sourires par - ci par - là. Et surtout à montrer ta loyauté infaillible à se clan qui t'a aider du mieux qu'il pouvait, jours après jours. Il te nomma même lieutenante ! Pour tes prouesses guerrière ; car, une haine indescriptible t'habiter et que le combat était ton répit. Une façon de convertir cette haine en geste .. cela faisait de toi une merveilleuse guerrière. Mais il te nommèrent aussi lieutenante car, en toi, la bonté d'âme était immense et que ton clan voyait bien tout les efforts que tu faisais seulement pour vivre.
.. Il y avait aussi en toi, un charisme dont tu ne pouvais deviner l'existence mais qui les avait aussi incité à te remettre se rang.

Cette nuit, comme toute les nuits à présent, tu ne dormis pas .. Mais tu attendis le lever du soleil pour partir chasser, car même si les beaux jours revenaient lentement, il fallait nourrir le clan !
D'habitude pour chasser tu restais sur ton territoire mais ce matin là, plus mélancolique qu'ordinaire tu pris le chemin des terres libres ..
Tu allas au château en ruine, car là - bas tu avais une certaine sérénité que tu ne pouvais expliquer, et tu en avais plus que besoin.

Un bruissement te fais bouger les oreilles .. une musaraigne ! La bête te frôla, puis s'apercevant de ta présence partit, affolée dans l'autre sens .. tu ne perdis pas une seule seconde pour la courser ; elle ne t'échapperais pas comme t'échapper ta vie .. Après lui avoir tranché vivement la gorge, tu te sentis mal à l'aise .. tu avais tranché la gorge de cette musaraigne exactement comme la femelle avait tranché la gorge de ton frère.
Tu enterras cette pensée, comme tu enterras la petite chose à coté d'un arbre ..

Un bruit retentit derrière le mur en ruine du chateau. Aucun doute, c'était beaucoup plus gros qu'une souris ou qu'un oiseau. Une silhouette apparut enfin. C'était un félin. Sur tes gardes, tu attendis que la silhouette se rapproche .. tu pus finalement voir qui était ce félin. C'était une féline. Une féline que tu aurais préféré ne pas connaitre. Mais cette féline, c'était celle qui t'empêcher de dormir, qui te faisait souffrir, qui t'avais enlever une part de ta vie.

Cette femelle était celle qui avait tué ta famille.

This is War, 30 Seconds to Mars.

It's the moment to fight, to fight, to fight ...

Flamme Éternelle regardait avec un vague sourire les alentours. Le calme. C'était étrange. Les Clans ne s'étaient-ils donc pas encore rebellés ? Quand viendrait le temps où ils se rebifferaient, lui feraient enfin face ? Qu'elle puisse lacérer de ses propres griffes la chair infâme de cet être ... Feu Sauvage. Elle voulait le tuer. Oui, le tuer serait la solution à tous ses maux. Il suffisait de le tuer. Cette solution, même si elle l'avait formulée de nombreuses fois depuis son départ, la faisait toujours sourire. Elle savait de source sûre qu'il avait succédé à cette chatte si faible, Étoile d'Esprit. Elle exécrait ces êtres. Ils étaient aussi pitoyables qu'elle. Elle détestait qu'on soit aussi pitoyable qu'elle. Si tout le monde était aussi lamentable que sa propre personne, qui serait à sa hauteur ? Qui serait son inférieur ? Ils étaient tous au même niveau de faiblesse. Elle se savait faible. Mais la dame rousse pouvait remédier à cela. En recollant de nouveau les morceaux de son âme afin d'en faire une âme plus dure encore que la première. Elle ne faisait que muer comme les crabes. Elle changeait de carapace pour être plus forte encore. Elle les piétinerait. Et cette perspective la faisait sourire ...

Ses yeux rencontrèrent ceux d'un oiseau, qui arrêta de gazouiller bêtement lorsqu'elle lui lança un regard assassin. Elle n'aimait pas le chant des oiseaux. Elle détestait ce qui étalait sa joie sans retenue. Elle détestait les oiseaux. Et elle tuait ce qu'elle détestait. C'est ainsi que la dame fonctionnait. De l'oiseau ne resta plus que les plumes éparses et les entrailles, vestiges du repas félin. Macabre spectable, en effet. Car elle s'était tellement archarnée sur le corps du pauvre volatile qu'on devait se concentrer pour différencier l'oiseau d'une souris horriblement mutilée ... Si Flamme Eternelle connaissait l'alphabet, elle aurait tracé au sol, avec le sang de la volaille " Je détruis ce que je déteste. Je détruis ce que j'aime. Je détruis tout. " Mais en déchirant si sauvagement les membres de l'oiseau défait, elle montrait clairement sa haine du monde. De tout ce qui avait le malheur d'être heureux. Lasse de ne pas trouver d'autres animaux en défaut, la dame rousse décida de mener ses pas au Château en ruines. Cet endroit était glauque et souvent sombre. L'endroit parfait pour être tranquille, plutôt que crevant de chaud sous le soleil. Les vents qui s'engoufraient dans le château étaient étonnament frais, et ils revigoraient la dame rousse lorsque le doute l'assaillait. Elle voulait ne plus avoir de doutes, être un fort imprenable. Mais le Titanic qu'on disait insubmersible n'a-t-il point coulé ? Flamme était tellement orgueilleuse ...

Avec des gestes souples, la dame se glissait entre les murs en ruines, chamboulant au passage quelques gravats dont le bruit était impossible à camoufler. Enfin, elle s'assit, ferma les yeux, se concentra sur les sons. Flamme avait une idée très précise de la perfection, et elle souhaitait l'atteindre. C'était dans ce but qu'elle perfectionnait ses mouvements, et avait pour objectif actuel de se déplacer même sur les gravats de ce vieux château sans le moindre bruit. Elle voulait être la chouette qu'on n'entend pas arriver, qui n'émet pas le moindre son puis qui vous ôte la vie tendrement, qui referme presque avec douceur mais fermeté ses serres autour de vous, puis qui vous dévore ... comme un acte de pur amour. Soudain, un bruit de pas. De pas félins. Intriguée, la dame rousse se demanda quel fou pourrait bien venir se promener sur le lieu de prédilection de la redoutée meneuse de la Troupe des Ténèbres. Elle savait que beaucoup la craignaient mais qu'une minorité lui faisait face et réussirait bien à monter une rébellion contre elle. Ceux-là étaient ses véritables ennemis : tous ceux qui suivaient n'étaient que de bêtes moutons ... Et les moutons, elle, elle les mettait à son prochain menu. Elle dépassa un nouveau mur délabré, et enfin aperçu une ombre féline. Une esquisse, comme la marque d'un esprit. Il y avait quelque chose dans l'attitude de cette féline qui lui rappelait quelque chose ...

Ses souvenirs revinrent. C'était elle. Le portrait craché de sa mère. Elle se remémora. Son premier meurtre organisé. Ils étaient combien ? Une dizaine de ses subordonnés, et elle-même, qui les menait d'une poigne de fer. Ils avaient assassiné cette famille en traître. Deux enfants, la mère, mais pas la petite dernière. Cela avait frustré Flamme. Mais elle s'en fichait. De ses griffes, ses propres griffes elle avait pu donner le coup de grâce à la mère. Le gosse était agonisant et l'autre gamine tuée. La dernière avait survécu, il paraît. Elle en avait tué bien d'autres depuis. Les rescapés n'étaient pas sa priorité, elle pouvait prendre bien d'autres âmes que la sienne. Ses lèvres s'entrouvrirent en un sourire carnassier.

« Bonjour, ma petite. Tu as peur, comme tu as eu peur il y a des lunes de cela ? »

Flamme reprenait goût au sadisme, au plaisir infini de voir la haine et la peur briller dans les yeux des autres. Bien sûr, ils semblaient tous intimement liés, essayant au maximum de ne pas lui offrir l'opportunité de voir la haine éclairer leurs pupilles pourtant si saines ... Flamme s'assit, sereine. Mais ses veines battait un rythme fou, devant ces souvenirs longtemps oubliés.