Solitude [Libre]

Ce matin-là, je me promenait tranquilement dans ces Ruines. La poussière se faisait me chatouillait mon museau, j'en éternuait parfois, puis riait juste après. Je montait souvent ici, pour voir le couché du soleil. Oui, je sais que nous sommes que le matin, mais le temps d'observer tout ce qu'il y avait autour de moi, et de monter tout en haut, cela me prenait la journée. Je marchais, parfois trottinait un peu dans les endroits sombres, puis je m'arrêta devant une toile d'araignée. Elle tisse sa toile, lentement. Sûre de son fait, c'est dans l'ordre des choses. L'araignée attend la mouche, elle vient s'échouer dans la toile. La mouche a perdu, elle ne se plaint pourtant pas. Il n'y a pas de drame dans la nature, c'est tout simplement le fil de la vie, le destin. Je soupirais devant ce triste spectacle. Je me décidais enfin à lever une patte, et, avec celle-ci, je retira la mouche de se piège. C'est la première fois que cela m'arrive, mais bon cela me faisait pitier.
Je reprit mon chemin, la brume de chaleur vint troubler mon regard sur les branches des arbres dontles feuilles bougent dans la brise matinale. Le soleil est sorti d'une cuche de nuages argentés et commence à me faire sentir ses légères brûlure. L'humidité du sol qui renvoie des odeurs de mousse et de champignons, la lumière filtrée par les quelques feuilles et par les entailles dans les pierres de ces Ruines, et rien que le bruits de mes pattes éraflant le sol, et quelques oiseaux chantant à tu-tête. On dit que lorsqu'un oiseau va mourir ou en ai sur le point, son chant deviens mélancolique. Et bien c'est pas aujourd'hui que ceux-ci vont mourir. Je riait, seul, trottinant à travers les galets glissant sous mes coussinets.
J'eut la soudaine impression, que j'attendais quelque chose ou plutôt quelqu'un. Mais qui? ça je n'en savais rien. Je me suis arrêté à plusieurs reprises, en croyant avoir entendu un bruit familier de chat, mais non c'est tout simplement le vent soufflant entre le peu de dalles encore élevées. Je chassais pour la première fois de la journée, e réussit à attrapper un oiseaux, que je ramènerai au camp plus tard. Mais il n'y avait nul endroit où l'enterrer pendant mon absence, je cala le corps de l'animal entre deux pierres, la mousse effacera son odeur. Le soleil avait passé son zenith, et dans environ 3 heures, il sera couché. Il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas le louper. Même si après j'aurai plus de mal à revenir, mais bon j'avais bien mémorisé mon chemin. Content de moi je reprit ma route, j'étais bientôt arrivé et mon ventre gargouillé, je l'ignora.
Alors que le sommet n'était qu'à quelques queues de là, j'entendis un craquement qui m'étais différent du vent soufflant dans les branches d'arbres. Je ne voulais pas manquer le couché de soleil, mais s'il la chose m'attaquer alors que je le regarder, il ne s'en remettrait jamais. Je prefera m'arrêter, et regarder curieusement l'endroit d'où le bruit venait.

Je m'étais retourné vers l'endroit d'où le bruissement venait, c'était juste Rivière Enflammée. Je ne sais pas combien de fois je vais voir cette chatte, je ronronna légèrement amusé de la voir encore une fois, mais je redevins sérieux quand je regarda le soleil. Il était bientôt couché, primo je ne voyais plus dans le noir, secondo j'allais rater le couché. Puis je fixa longuement Rivière Enflammée:

" Je n'étais pas à la chasse, enfin j'avais un peu faim quand même. Mais je suis juste là pour regarder le couché de soleil... Il est magnifique."

Je le regardait paisblement en souriant, la brise fraiche me disait que l'hiver n'allait pas tarder.

Nous ne sommes pas si différents, même si nous appartenons à des clans différents, à l'interieur, on est tous des chats... J'aimais cette phrase, et me la répétais sans cesse à chaque fois que j'étais en précence d'un chat sauvage qui est attiré par les même choses que moi. Je lui fit un sourire chaleureux, comme d'habitude. Mais quelque chose trahit ma gaité, mon estomac, qui fit un bruit sourd: des gargouillements. Je souris de nouveau mais cette fois-ci gêné. Puis elle disparu pour prendre son mulot chassé un peu plus tôt. Si ele voulait partager, je refuserai j'en avais attrapé un moi aussi, comme ça on en aura un chacun.

" On partage ? C'est vrai que le coucher de Soleil est magnifique, je suis d'accord."

Elle avait tout a fait raison, je me retourna vers le soleil et mes yeux se perdirent dans tant de beauté. Je respira profondément mais une odeur âcre me monta aux nez, je ne savais pas ce que c'était, étais-ce un blaireaux? Je n'en avais jamais vu, on m'a parlé de rats, est-ce dont ceci? Ces vermines qui morde partout sans aucune raison? Sûrement, on dit que les blaireaux effrais les chatons, et que ses griffes son plus grandes que celle des chats... Aucun doute ce sont des rats! J'entendis mon accolite hurler et crachait, je fit de même esperant les intimider un peu. Comment osaient-ils gaché un si beau couché de soleil. Du sang va couler ce soir... Mais le cris strident de l'un d'entre eux m'aracha les tympans, je m'ébroua, et me retourna vers le bruit entendu, il venait de sauter sur Rivière Enflammée. Je le débarrassa vite fait de ce rat, étant arrivé par derrière il ne m'avait pas vu, d'un coup de patte, je l'envoya baladait contre un arbre et le regarda s'enfuir dans les fourrés. Mais les autres étaient toujours là...

Je me débattis vainement, lorsque j'en mordait un, un autre me griffa profondément le flanc. Je vis faillirent du sang, ça coulait beaucoup, beaucoup trop même, ça m'épuisait. Je perdait de l'agilité et de la rapidité. L'un des rats me mordit l'oreilles, je hurla de rage énervé de ne pouvoir rien faire et lui brisa la nuque. J'en écrasa un sans le vouloir, du sang avait gliclé sur ma patte. Un autre venait de sauter sur mon dos, je me cabra et me laissa tomber sur le dos. J'étais éffaré, plus qu'épuiser même. Mon entailles sur mon flanc s'étaient largement agrandit. Ils partirent tous en retraites, il était temps! Je vis Rivière Enflammée toujours en vie et toujours debout, ce qui me rassura. Moi j'étais dans un piteuse état, une mare d sang s'était formé sous mon corps, et continuait de s'agrandire. Mes pattes tremblaient tellement qu'elle n'eurent plus la force de me supporter et me laissèrent tomber. Je voulais fermé les yeux pour m'endormir, enfin pas pour mourir je le savais, j'avais d'un coup un gros coup de barre. Dormir! Je ne voulais plus que ça. Mais je résister, je voulais voir mon amie de plus près. Si elle n'avait pas été blessé lors de cette bataille. J'entendit ses pas se rapprocher, je me releva alors et me coucha de tout mon long. Elle me dit une fois près de moi:

" Tu est gravement bléssé ? En tout cas, on leurs a mis une sacrée dérouillée ! "

Elle se mit à lécher mon entailles doucement, je doit reconnaître que ça me faisait du bien, même si le saignement ne s'arretait pas. Les griffure de rats pouvaient être mortelles mais ceci ne sentais pas l'odeur de moisis ou de pourriture. Enfin j'espère ne pas avoir été infecté. Je le va difficilement la tête, et remercia ma camarade:

" Oui, là ils vontplus vouloir revenir ici pendant quelques temps! "

Je souria, même si j'étais crispé de douleurs, je souriait et riait toujours. Quoi qu'il en soit. Je reprit:

" Non, ma blessure n'est pas si grave que ça. "

Je mentais un peu bien sûr, mes pattes nageaient dans mon sang, je faiblissais mais je ne voulait pas le montrer. Je ria légèrement, mon rire était ironique bien entendu. Mon entaille me faisait souffrir, le martyr? Je ne crois pas. Mais ça me faisait très mal, ça me brûlait, et je sentais mes pattes qui commençaient à s'engourdir.

Paniquée, Flammy remarqua que ses pattes baignaient dans son sang. Elle était très inquiète.

-Je... je reviens !

Et, elle fonça chercher des toiles d'araignées.
Le temps lui manquait.
Elle fut prise d'une peur ^panique quand elle ne trouva pas de toiles !
Si, en voilà.
Elle les apliqua sur sa blessure.

-Tu as très mal ?

Je ne voulais pas me tordre de douleurs, et je ne remarquais même pas que moi même, je baignais dans mon sang. Je ne paniquer pas, je suis juste fatigué, très fatigué. La douleur? Je ne le sens plus, je veux dormir. Mes paupières sont si lourdes, non il faut résister. Je ne sentais plus Rivière Enflammée. Je gémissa légèrement, tout en prononçant son nom:

"Rivière Enflammée?"

J'étais dans une position spécial, je confirme c'est ça qui ma un peu coupé le souffle quand j'ai prononcé son nom. Je me sentais tout bizarre, je commençais à palir. Elle revint, avec des toiles d'araignée bien sûr. Je la regarda, elle me l'appliqua sur ma blessure. Quand je m'en rendis compte, elle me faisait encore plus mal.

"Tu as très mal ?

- Non..."

J'ai encore menti, et ça elle avait dû le remarquer à cause d emon visage tordu de douleurs et de ma blessure assez profondes. La toiles d'araignée était déjà pleine de sang. Elle ne servait plus à rien pour l'instant. Il coulait à flot, la flaque s'agrandissait, mais je m'en fichait royalement:

" Et toi ça va? Tu boîte. Qu'est-ce que tu as?"

-Ne t'occupe pas de moi. Je sais que tu ments.

Bon, OK. Je le ramène au camp de la PLuie.
Elle le traîna. Le voyage s'annoncait long et fastidieux, mais, elle parvint a son Camp,
et, a la tanière du Guérisseur.

-Griffe de Lune ?

appela t-elle.

-Un blessé !

Je savis que tu savais Rivière Enflammée. Pourquoi ne me laisses-tu pas? Cela serai plus pratique pour toi. Je lui sourit, mes yeux étaient à moitié fermé, j'étais épuisé. Je laissa tombé ma tête contre le sol, même si au lieu d'entendre un petit "BOUM" on entends "Splouch" Oui il y avait toujours ce sang, czette mare qui n'arretait pas de s'agrandirent. Puis elle m'empoigna et m'amena dans son camp, aucune hésitation. C'est là que je commence à paniquer.

" T'es folle? M'amener dans ton Clan, que va dire ton chef?"

Ah! J'ai le tournis Je ferme les yeux, perdit tout simplement connaissance. Elle m'emenna voir son guerrisseur.

-T'es folle? M'amener dans ton Clan, que va dire ton chef ?

-Peu importe ce que diras son chef,
un guérisseur acceptera toujours
de soigner un blessé.

Je l'avais entendu avant de perdre consciance. Et je vous dis, après on comprends plus rien. Rivière Enflammée était si gentille avec moi. Pourquoi fait-elle ça? Alors qu'elle doit défendre son territoire et pas ramener des ennemis.

" Merci..."

C'est exactement là que je suis tombé dans les pommes. Le seul inconvéniant, c'est que je voyais que du noir, je marchais dans le vide. Et... Oh! Une lumière blanche. Ah non! Je veux pas la voir. Je mé hérisse devant celle-ci, avant de voir l'une de mes premières amies dans mon clan d'autrefois. Elle me damndait de la suivre mais je résisté, je refusais.

Des coups de langues me ramenèrent à la réalité. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, mais j'entendais comme une voix, plus forte que celle qui m'appelait et me demandait de la suivre, celle d'une amie, Rivière Enflammée. Je ne veux pas me retrouver dans le noir complet, pas une fois de plus, ça m'arrive déjà tout les soirs. Pourquoi maintenant? Aucune idée... Je veux voir le monde autour de moi, je m'éloigne de cette lumière aveuglante qui ne cherche qu'à m'anéantir, mais je résiste, dificilement mais je le fais quand même. Pour mes amie, pour ma meneuse, pour mon Clan. Je n'allais tout de même pas mourir, assassiné par un rat?! Non, ça serait trop idiot. J'ai froid... Non mon petit Feu Sauvage, reste en vie, pense à ce que tu peux faire. Ouais chui trop jeune pour mourir, c'est nul cette phrase. Bon... Je me vide de mon sang, j'entends, mais sans voir, que le guerrisseur n'est pas là. Fais-moi au moins maché des graine de pavot, ou arrêt une saignement en fesant compresses avec des toiles d'araignées! S'il te plaît, écoute-moi. Je t'en supplie, ça fait un mal de chien! Aide-moi... Je me sentais faiblir, et commencer à m'endormir pour de bon. Non, je ne veux pas m'éteindre, mais ça fait mal [de vivre sans toi //SBAFF//] Des graines de pavots et des toiles d'araignées, des graines de pavots et des toiles d'araignées.... Je tentais de lui faire savoir ça par les pensées, espérant qu'elle m'entende au fond de son coeur...

Qu'est ce que c'est que ça? Je connais ce gout... Ce sont... graines de pavots ! Oui! Merci de m'avoir écouté, mais comment... Bon bref... Je ne sais pas comment mais elle m'a rendu un grand service. Je sentas toujours ma blessure mais elle me fesait maintenant mois mal. Oh tu ne sais pas à quel point je veux te remercier. Aller mon Petit Feu Sauvage, essaie de macher tout seul, mache,mache,MACHE !!! Snif.. J'y arrive pas. Bon tentons autre chose, j'essais d'ouvrir les yeux, aller, un petit effort. Raaah... Ca m'épuise, mais bon. Je réussi enfin à ouvrir légèrement les yeux, je la vois, elle m'a l'air inquiète. Et oh... Des toiles d'araignées, ça fait du bien. Je me sens déjà mieux, pas au point de sauter partout, mais juste parce que j'ai l'impression que le sang s'était arrêté de couler. Je me sentis sourire, ça je ne pouvait pas le voir, mais je le sentait. Une silouhette paraissait devant moi, je tenta de murmurer des mots:

" R... Rivière Enflammée?"

Allait-elle m'entendre? Je ne sais pas, j'attends la suite. Je peux déjà rester eveillé, en fait, j'avais plutôt peur de me rendormir, je ne voulais pas revoir mon amie, mes parents qui m'appelaient. Peut-être ne les reverrai-jepas, mais pour l'instant, l'important était de resté les yeux grand ouvert. Bon d'accord les miens était à demi-fermé, mais le soleil m'éboulissait.